Des Monts d’Alsace aux volcans de Java, du quartier Marunouchi de la capitale nippone jusqu’au Monastère de Sengen proche du Fuji Hama, les personnages de la première partie de cette histoire, intitulée Le pin d’Oyodo, poursuivent la recherche d’une chose fragile et rare qu’on nomme « le bonheur ». Fragile, parce qu’elle peut échapper sans prévenir à celui qui croit la tenir. Rare, parce que le chemin qui y mène n’est noté sur aucune carte. Certains pensent qu’on la trouve en regardant le ciel où les nuages passent pour mieux nous rappeler que, comme eux, nous passons. D’autres affirment qu’elle est un fruit qui se goûte dans l’intimité du recueillement sur soi-même. D’autres enfin, prétendent qu’elle est sertie dans la beauté des choses, comme une prémonition de l’éternité… Qui croire ? Peut-être aussi trouve-t-on simplement les pépites de cette chose fragile et rare dans les petits plaisirs que nous apporte le fil des jours, à condition d’avoir la chance de pouvoir les partager avec ceux que l’on aime ?