Il n’y a pas de jugement devant un Dieu vengeur et pointilleux assis sur son trône. Nous sommes nous-mêmes notre propre juge, notre guide nous aide. Nous voyons notre vie défiler. En général, nous sommes sans pitié, nous oublions même facilement ce que nous avons fait de bien. C’est l’intention qui a induit l’action qui est importante : Vous pouvez faire la charité (action positive) avec une intention négative de vous faire voir et de vous faire valoir. Une bonne action peut être négative sur le plan de l’intention. Cet examen se passe pendant la période d’engourdissement.
Orientation
Le bilan de la vie qui vient de se terminer se réalise sous la conduite de notre guide. Selon leur maturité, ils s’occupent d’un nombre plus ou moins important d’âmes. Les guides ont beaucoup de compassion pour leurs étudiants. Les relations avec notre guide ressemblent plus à celle d’un étudiant avec son professeur que d’un accusé avec son juge ! Les guides bénéficient également de l’aide de leurs propres guides plus évolués spirituellement.
Le guide est comme un professeur aimé qui vous fait passer un oral. Le guide sait tout de vos capacités, de vos forces et de vos faiblesses, il se sent concerné par votre progression spirituelle. L’étudiant que vous êtes, ne peut rien cacher à son professeur car il n’existe aucun subterfuge dans ce monde télépathique. Le guide est là pour réconforter l’âme qui vient de finir sa vie avec des succès et des échecs. Lorsque cela vous arrivera, votre performance sera appréciée selon la façon dont vous aurez interprété votre rôle lors de votre vie sur terre.
Transition
Les âmes sont assemblées et conduites ensuite vers une zone de transit avant de rejoindre leur destination finale. Une multitude d’âmes qui ne se connaissent pas se rencontrent, se croisent et chacun prend sa destination. Cette étape fascinante du voyage de l’âme se fait sous l’impulsion d’une force psychique qui régit tous ces mouvements dans une mystérieuse et puissante harmonie.
Groupe d’appartenance
L’âme se considère au terme du voyage lorsqu’elle retrouve les compagnons de classe (d’école spirituelle). Il s’agit de vieux amis qui sont à peu près au même niveau de conscience spirituelle. Chaque groupe primaire comporte en moyenne une quinzaine d’âmes. Une centaine des ces groupes primaires constitue un groupe secondaire. Nous pouvons comparer ces autres groupes primaires à des classes d’une grande école qui serait le groupe secondaire. Les relations se tissent surtout entre âmes du même groupe primaire qui ont des vécus communs lors des incarnations précédentes. Ils choisissent d’être parents ou amis lors d’incarnations successives. Il peut y avoir, des relations entre deux groupes primaires appartenant au même groupe secondaire, beaucoup plus rarement entre deux groupes secondaires.
Les jeunes âmes ont conscience d’appartenir à un groupe lorsqu’elles parviennent au 5ème niveau.
Chacun des membres du groupe fait tout ce qui est en son pouvoir pour aider les autres membres de sa « famille » à tenir ses objectifs. Les âmes évoluées choisissent tantôt un sexe tantôt l’autre pour leurs incarnations. Dans le groupe nos vies antérieures sont analysées plus finement que lors du premier débriefing avec notre guide lors de notre arrivée. Chacun y va de son commentaire, critique ou éloge, afin d’aider son ami, son âme-sœur. Cela fait tellement longtemps qu’elles vivent ensemble ces aventures ! L’objectif est d’atteindre le but commun.
Comité des anciens
Après l’accueil dans ce groupe par les amis de toujours, dans ce qui est sa vraie famille, l’âme est emmenée par son guide vers le conseil des anciens. Ces êtres sont bien au-dessus spirituellement que les guides des guides ! Le guide se tient à nos côtés pour être médiateur dans l’explication de notre conduite dans notre vie qui vient de se terminer. Les anciens sont au nombre de cinq ou six, revêtus de robes longues, le visage rayonnant de bonté. Nous examinons ensemble ce qui s’est passé dans cette vie terminée.
Expiation
Qu’avez-vous à déclarer ? S’il s’agit de fautes légères, nous sombrons dans un brouillard qui s’efface au fur et à mesure de l’expiation, selon certains témoignages concordants. S’il s’agit de fautes plus graves, mais sans crime de sang : nous passons par un temps de cauchemars, puis la lumière se fait lorsque nous arrivons à faire taire l’orgueil et l’égoïsme et que nous comprenons la nature de la faute commise. Puis le repentir peut venir, il faudra encore avoir le désir de réparer ses bêtises.
Les durées (données en 2005 par un décédé) sont à mesurer à l’aune de l’éternité et dépendent des fautes commises. Pour les vrais criminels, c’est beaucoup plus dur, ils vivent un cauchemar proportionnel à leur crime dans le premier niveau d’évolution. La situation est inversée par rapport à ce qu’ils ont fait subir à leurs victimes.
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