1 -L’Astrologie karmique
L’article de Jean Casault
Les lecteurs de Esprit d’abord humain ensuite vont se souvenir de ce passage où il est question d’astrologie karmique, de Loraine Binet et du rapport qui fut établit avec le personnage d’Asroth. Voici plus en détails ce que c’est:
« Nous sommes nés à un moment donné, en un lieu donné, et nous avons, comme les crus célèbres, les qualités de l’an et de la saison qui nous ont vus naître. L’astrologie n’en prétend pas davantage. » Déclarait Carl Gustav Jung.
L’astrologie est au banc des accusés depuis qu’elle existe, pourfendue par les plus anciens penseurs tout comme par les plus récents. Et pourtant elle tourne ! dira Galilée. En effet, malgré des millénaires d’attaques parfois sournoises, l’astrologie persiste et signe.
Hors des amateurs qui n’ont lu qu’un ouvrage pour s’improviser dresseur de cartes du ciel et les horoscopes qui généralisent tout sous un même signe, l’astrologie n’en demeure pas moins un art ésotérique extrêmement mystérieux.
L’astrologie karmique est un complément de l’astrologie traditionnelle.
N’allez pas croire que cela change votre signe ou votre ascendant comme plusieurs le pensent, ce n’est qu’un autre aspect de l’astrologie et qui va plus loin que la simple lecture d’une carte du ciel conventionnelle.
L’astrologie karmique part du principe que la réincarnation est une réalité même si certains astrologues préfèrent lui donner le nom d’astologie d’évolution sans soulever la question de la réincarnation. C’est leur choix. . I
Indépendamment de la notion orientale du karma, l’astrologie karmique détermine que les actions vécues dans une vie antérieure ont un effet direct sur notre existence présente.
Les adeptes de la réincarnation savent que l’être humain ne conserve généralement aucun souvenir de ses vies antérieures mais que l’inconscient en conserve des traces indélébiles.
Contrairement à l’astrologie plus traditionnelle qui fonctionne à partir d’une carte du ciel déterminant la position des planètes dans telle ou telle maison à l’heure de la naissance, l’astrologie karmique s’intéresse à ce qu’il est convenu d’appeler les nœuds lunaires.
L’origine de cette tradition est plus orientale que chaldéenne ou égyptienne et les nœuds lunaires sont situés soit au nord ou au sud. C’est l’axe des nœuds qui informent l’individu sur les acquis d’une vie antérieure et ceux de sa vie présente.
Les nœuds sud sont issus du passé alors que les nœuds nord témoignent de notre présent.
Certains astrologues affirment que c’est à l’âge de 37 ans qu’il faut établir une carte du ciel karmique. Les nœuds lunaires ne doivent pas être confondus avec les planètes. Ce sont plutôt des points ou des endroits.
Les Nœuds lunaires ne sont pas des planètes mais des points astronomiques : ce sont les endroits où l’orbite de la Lune autour de la Terre, croise l’écliptique. L’écliptique représentant elle-même, la course annuelle de la Terre autour du Soleil (ou inversement si on se place d’un point de vue géocentré, comme nous le faisons en astrologie).
Le Nœud Nord (NN) est l’intersection qui se produit quand la Lune va dans le sens Sud-Nord ; on l’appelle également Tête du Dragon en référence à l’astrologie hindoue. Son symbole est, dans les thèmes visibles sur le site, celui qui est vert vif et dont la boucle est arrondie vers le haut.
Le Nœud Sud (NS) est l’intersection qui se produit quand la Lune va dans le sens Nord-Sud : on l’appelle aussi Queue du Dragon. Son symbole est celui dont la boucle est ouverte vers le haut et de couleur noire. Ces Nœuds forment un axe, l’un est exactement à l’opposé de l’autre. Leur cycle est de 18 ans et demi.
Tableau des nœuds lunaires
Nœud sud Bélier – Nœud nord Balance
Si vous êtes né entre ces deux dates :
12 septembre 1939 et 24 mai 1941
17 juin 1958 et 15 décembre 1959
08 janvier 1977 et 05 juillet 1978
01 août 1995 et 24 janvier 1997
Nœud sud Taureau – Nœud nord Scorpion
Si vous êtes né entre ces deux dates :
04 mars 1938 et 11 septembre 1939
05 octobre 1956 et 16 juin 1958
10 juillet 1975 et 07 janvier 1977
02 février 1994 et 31 juillet 1995
Nœud sud Gémeaux – Nœud nord Sagittaire
Si vous êtes né entre ces deux dates :
15 septembre 1936 et 03 mars 1938
03 avril 1955 et 04 octobre 1956
28 octobre 1973 et 09 juillet 1975
02 août 1992 et 01 février 1994
Nœud sud Cancer – Nœud nord Capricorne
Si vous êtes né entre ces deux dates :
09 mars 1935 et 14 septembre 1936
10 octobre 1953 et 02 avril 1955
28 avril 1972 et 27 octobre 1973
19 novembre 1990 et 01 août 1992
Nœud sud Lion – Nœud nord Verseau
Si vous êtes né entre ces deux dates :
25 juin 1933 et 08 mars 1935
29 mars 1952 et 09 octobre 1953
03 novembre 1970 et 27 avril 1972
23 mai 1989 et 18 novembre 1990
Nœud sud Vierge – Nœud nord Poissons
Si vous êtes né entre ces deux dates :
29 décembre 1931 et 24 juin 1933
27 juillet 1950 et 28 mars 1952
30 avril 1969 et 02 novembre 1970
03 décembre 1987 et 22 mai 1989
Nœud sud Balance – Nœud nord Bélier
Si vous êtes né entre ces deux dates :
08 juillet 1930 et 29 décembre 1931
27 janvier 1949 et 26 juillet 1950
20 août 1967 et 19 avril 1969
07 avril 1986 et 02 décembre 1987
Nœud sud Scorpion – Nœud nord Taureau
Si vous êtes né entre ces deux dates :
03 août 1947 et 26 janvier 1949
20 février 1966 et 19 août 1967
12 septembre 1984 et 06 avril 1986
Nœud sud Sagittaire – Nœud nord Gémeaux
Si vous êtes né entre ces deux dates :
04 décembre 1945 et 02 août 1947
26 août 1964 et 19 février 1966
17 mars 1983 et 11 septembre 1984
Nœud sud Capricorne – Nœud nord Cancer
Si vous êtes né entre ces deux dates :
12 mai 1944 et 03 décembre 1945
24 décembre 1962 et 25 août 1964
25 septembre 1981 et 16 mars 1983
10 avril 2000 et 13 octobre 2001
Nœud sud Verseau – Nœud nord Lion
Si vous êtes né entre ces deux dates :
22 novembre 1942 et 11 mai 1944
11 juin 1961 et 23 décembre 1962
08 janvier 1980 et 24 septembre 1981
21 octobre 1998 et 09 avril 2000
Nœud sud Poissons – Nœud nord Vierge
Si vous êtes né entre ces deux dates :
25 mai 1941 et 21 novembre 1942
16 décembre 1959 et 10 juin 1961
06 juillet 1978 et 07 janvier 1980
25 janvier 1997 et 20 octobre 1998
2 -Astrologie karmique et Karma
Le karma est une notion ésotérique qui a été popularisée au fil des dernières décennies. Pourtant, si le mot est connu, peu de gens sont capables de l’expliquer clairement, peut-être d’ailleurs du fait que le terme même revêt au final plusieurs définitions en fonction du contexte, c’est-à-dire du système de référence dans lequel on l’utilise.
Nous allons donc ici faire le point et proposer une définition du karma pris dans son acceptation astrologique bien qu’un rapide tour du côté de l’origine même de ce concept soit au préalable nécessaire. Nous expliquerons ensuite plus en détail en quoi consiste et quels sont les outils de l’astrologie karmique puis nous tenterons de répondre aux questions les plus fréquentes en la matière.
I. La notion hindouiste de karma
Karma vient du mot sanskrit karman qui signifie « œuvre, action, conséquence ». Notons que le sanskrit est une langue indo-européenne qui fut utilisé par les intellectuels et dont on retrouve des traces dans les écrits brahmaniques et hindouistes de façon générale.
Les brahmanes (caste des prêtes, enseignant et juriste en Indes) utilisent le mot Karma pour signifier l’ensemble des mérites et des démérites de la vie terrestre de l’être humain. Le karma est donc la cause des réincarnations successives de l’homme dans sa quête de délivrance puisque chaque action entraîne une relation de cause à effet entre les différentes incarnations.
Ainsi, le voleur d’une vie se verra lui-même spolié dans sa vie suivante selon le principe de rétribution karmique.
L’accumulation de karma entraîne l’homme, après sa mort, à renouer avec le cycle de la chair et du matériel, c’est-à-dire à connaître des renaissances (réincarnations) successives.
Ce cycle d’existences « conditionnées » par ce qui a été fait précédemment est appelé Samsara et représente dans la pensée brahmanique un ensemble d’existences basées sur la souffrance et l’emprisonnement (dans ses propres erreurs).
Le terme de karma existe aussi, entre autre, chez les bouddhistes qui visent à l’extinction du désir et à l’atteinte du nirvana (qui existe également chez les hindouistes), lequel peut être défini comme l’illumination suprême et la libération du plan matériel, la sortie du plan de la souffrance.
II. La notion de Karma en astrologie
Le concept de karma dépasse aujourd’hui très largement le cadre cosmogonique de l’hindouisme comme du bouddhisme et même si le terme fait obligatoirement référence à ces sagesses ancestrales, il faut bien accepter l’évolution de son sens.
Ainsi, le karma peut aussi être défini comme l’évolution spirituelle de l’être humain. On n’est plus ici dans une vision où la seule porte de sortie est l’extinction de tout désir mais dans une vision progressiste où chaque vie représente une « classe », une expérience nouvelle pour l’âme qui se perfectionne, apprend, commet des erreurs et « revoie sa copie » à chaque nouvelle existence, en fonction des atouts et handicaps développés antérieurement.
La notion de karma se rapproche donc ici de la notion d’apprentissage et de perfectionnement mais ne tend plus à la dépersonnalisation de l’ego comme c’est le cas chez les bouddhistes par exemple.
La philosophie astro-karmique croit en effet que c’est en s’améliorant, en rectifiant ses erreurs d’une vie à l’autre, en comprenant ses errements et en développant ses atouts, mais surtout, en acceptant d’assumer le rôle qui nous échoit à chaque incarnation et qui sera notre challenge personnel que l’être humain est capable :
1/ d’atteindre la sérénité dans chacune de ses vies en découvrant un vrai sens à son existence.
2/ de progresser peu à peu vers une perfection libératrice qui le conduira en effet à un moment ou un autre à quitter le cycle de la réincarnation pour connaître un nouvel état, supérieur, qui peut être appelé de différentes façons, qui n’est en tous les cas incompatible avec aucune religion, et qui peut donc être nommé sans hypocrisie ou syncrétisme excessif Paradis ou Nirvana.
III. Astrologie karmique : les outils
Il faut donc envisager notre existence dans une continuité, dans un cycle de réincarnations successives, et notre thème comme la résultante de données et d’expériences antérieures.
Aussi, il serait réducteur et artificiel de différencier l’astrologie traditionnelle de cette astrologie.
Certes, l’astrologie karmique utilise certains facteurs astrologiques bien spécifiques (Lune noire, Nœuds lunaires, planètes rétrogrades, signes interceptés, aspects képlériens…) mais au même titre que l’astrologie traditionnelle (caractérologique et prévisionnelle) peut utilement se servir de ces facteurs (et le fait de plus en plus), l’astrologie karmique doit, de son côté, utiliser les facteurs traditionnels et donc prendre en considération l’ensemble des facteurs d’un thème natal.
En effet, on partira du postulat que le thème natal représente tout le vécu antérieur et, dans le même temps, les possibilités d’évolution présente.
Ne perdons jamais à l’esprit que notre présent est un instant fugitif à la jonction du passé et du futur.
Par voie de conséquence, le présent sera toujours fortement en écho avec le passé et il ne faudra pas s’étonner de retrouver dans cette vie des éléments des précédentes puisque la notion même d’apprentissage et d’évolution sous-entend la répétition de climats et de situations (au même titre qu’un étudiant plancherait sur les mêmes sujets jusqu’à obtenir un bon niveau).
Nous sommes toutefois appelés à concevoir ces mêmes expériences de façon différente afin qu’elles nous conduisent sur de nouveaux chemins et permettent notre évolution.
Retenons les trois règles de base de l’astrologie karmique :
– Tout effet est le produit d’une cause.
Ainsi, une personne ayant tendance à être trompée en amour a probablement commis antérieurement des erreurs sur le plan affectif, étant par exemple elle-même manipulatrice.
– Toute cause produit à son tour un effet.
Ainsi, si une personne prend sur elle et que malgré ses mauvaises expériences, elle ne redevient pas bourreau et s’efforce de continuer à agir avec bonté, son karma sera annulé puis positivé et il faut s’attendre, au cours de la vie présente ou dans la suivante, à un retournement de situation : la personne trouvera alors par exemple son âme sœur et coulera des jours heureux en amour.
– Une cause produit un effet identique ou opposé.
Identique ou opposé car toute expérience est borné par les extrêmes. Ainsi, si une personne a usé de violence dans une vie, elle sera, dans la suivante, soit à nouveau soumis à la tentation d’abuser de sa force (effet identique), soit elle devra elle-même subir ou être confronté à la violence (effet opposé).
Dans tous les cas, attention toutefois aux risques d’interprétation erronée !
Par exemple, une personne victime de violence ne s’est pas forcément elle-même rendue coupable de violence antérieurement !
Elle peut très bien être une « victime innocente » bien que cette épreuve ne sera jamais mis gratuitement sur sa route et que le praticien devra donc en chercher le sens profond. C’est bien l’ensemble du thème qui doit être jugé et non des phénomènes pris isolément.
L’astrologie karmique, enfin, est sans doute la ramification la plus synthétique de l’astrologie puisque l’astrologue qui s’y verse doit avant tout parfaitement comprendre les mécanismes traditionnels puis y insérer ceux karmiques. L’intuition s’avère importante en la matière, ainsi que les lois d’analogie, et il est parfois difficile de commenter ou de justifier une affirmation puisqu’elle est issue du ressenti du praticien, ressenti guidé par le thème natal mais devant dépasser la seule analyse « mathématique » des données natales.
L’astrologue doit donc s’imprégner en profondeur des divers impressions que lui procure l’étude du thème jusqu’à arriver à une sorte de déclic qui lui permet d’unifier dans une proposition unique les différentes tendances du thème.}
IV. Questions fréquentes sur le karma
– Comment agir au quotidien pour diminuer son karma ?
Il existe différents types de karma, c’est-à-dire d’errements de l’être humain. On peut globalement les résumer ainsi :
Le karma d’agressivité regroupe tous les actes par lesquels un être humain en contraint un autre, ou plusieurs autres, d’une façon ou d’une autre, c’est-à-dire par la force, l’excès de pouvoir, la coercition, la manipulation, le chantage, la menace, les armes (etc.) et cela à des fins personnelles et égoïstes.
Quelqu’un exerçant le métier de policier ou de juge n’héritera donc pas spécialement d’un karma d’agressivité tant qu’il exerce son activité pour le bien de tous (protection de la société, respect des règles sociales) et non en laissant parler ses pulsions et instincts personnels. Pas plus qu’un boxeur s’il ne combat que sur le ring entre adultes consentants et selon les règles du « noble art » !
On s’interrogera par contre à deux fois sur la situation d’un policier ayant exercé dans le cadre d’un régime corrompu et qu’il savait inique, injuste car ici, il y a forcément un intérêt personnel, une « corruption » de l’âme à des fins égoïstes (voir sinon le point suivant).
Les fautes liées à ce karma sont celles dont on doit le plus se méfier, dans notre vie présente, si notre thème est dominé par l’élément Feu.
Le Karma d’ignorance regroupe tout ce qui a trait au détournement de la connaissance et au mensonge dans un but égocentrique. Ainsi, les faux prophètes et gurus qui contaminent le monde se préparent un beau karma d’ignorance tout autant que certains scientifiques « officiels » ne voyant que par le petit bout de la lorgnette et se montrant intolérants et méprisants envers tout ce qui ne colle pas avec leurs propres théories. De même pour les gens faisant preuve de sectarisme ou de racisme sous une forme quelconque.
Un escroc, utilisant ses facultés oratoires et son esprit rusé pour tromper et spolier sera logé à la même enseigne. Tout comme celui qui se complaît dans l’ignorance la plus crasse alors que des possibilités d’ouverture se présentent à lui. Tout ceux qui produisent volontairement des illusions pour nuire à autrui et en tirer un pouvoir en se montrant cynique (songez à nos chers amis politiciens) tombent aussi sous le coup de ce karma, au même titre que les vendeurs peu scrupuleux, les censeurs corrompus, les experts véreux délivrant des « rapports de complaisance », etc.
Les fautes liées à ce karma sont celles dont on doit le plus se méfier, dans notre vie présente, si notre thème est dominé par l’élément Air.
Le Karma d’avidité nous parle de toutes les fautes commises par possessivité, envie, jalousie et matérialisme. C’est par exemple celui qui sera l’apanage de ceux qui profitent de la misère pour s’enrichir, de ceux qui vendent des armes, de ceux qui se montrent avaricieux, de ceux qui en veulent toujours plus quelque soit le nombre de personne qui en pâtiront, ceux qui gardent jalousement pour eux-mêmes leurs découvertes ou même leurs dons mais aussi, sur un point de vue plus subtil, de tous ceux qui « s’approprient » la vie des autres, des jaloux maladifs, des tyrans domestiques. Ce karma peut aussi échoir aux gens qui sont incapables de renoncer, de prendre du recul, de se détacher de leurs acquis, de se remettre en cause ou d’accepter parfois de perdre, perdre quelque chose comme perdre quelqu’un d’ailleurs.
Les fautes liées à ce karma sont celles dont on doit le plus se méfier, dans notre vie présente, si notre thème est dominé par l’élément Terre.
Le Karma de passivité enfin échoit à tous ceux qui « s’en lavent les mains », qui refusent de prendre des risques, qui refusent de s’investir ou de prendre un quelconque risque pour défendre les autres ou des idées. Car chacun a un rôle, une mission sur cette terre et refuser de remplir cette mission, c’est refuser la loi karmique.
Rentre donc dans cette catégorie les lâches, les oisifs, les inactifs, ceux qui privilégient leur confort et leur protection à toute cause, ceux qui laissent faire, ceux qui « ferment les yeux » parce qu’il est plus confortable de ne pas voir, ceux qui se laissent vivre sans consentir le moindre effort, ceux qui jouent les parasites et vivent aux crochets, voir aux dépends d’autrui, ceux qui possèdent un don ou un savoir mais qui n’en font pas profiter le monde, soit par faiblesse, soit par fainéantise soit encore par désir « de ne pas s’embêter ».
Les fautes liées à ce karma sont celles dont on doit le plus se méfier, dans notre vie présente, si notre thème est dominé par l’élément Eau.
– Les graves maladies sont-elles toujours d’origine karmique ?
Non. Cela peut arriver mais ce n’est d’ailleurs pas forcément une sanction. De façon générale, la maladie peut être considérée, sous l’angle karmique et donc s’il y a lieu en fonction de l’ensemble du thème, comme un ultime moyen du destin pour nous faire changer de vie et d’optique : en jouant sur notre équilibre biologique, le destin nous oblige à remettre en cause l’intégralité de notre vie, à nous repenser, nous redéfinir, partir d’un nouveau pied. Toutefois, beaucoup de maladies représentent simplement des faiblesses organiques et nous devons tous mourir de quelque chose quand notre heure est venue. Notons pourtant que la plupart des gens ayant dû traverser de graves épreuves de santé développent une grande sagesse, relativisent mieux le monde, s’ouvrent fréquemment à la spiritualité. Tout cela est fort logique puisque la maison XII représente tout à la fois les grandes maladies et l’éveil de la conscience.
– Change-t-on de sexe d’une vie à l’autre ?
Très souvent oui et j’ai constaté à titre personnel une grande fréquence de l’alternance entre incarnation masculine et féminine. Tout cela est très logique et très naturel puisque pour expérimenter toutes les situations possibles, l’âme a forcément besoin d’être tantôt homme, tantôt femme.
On remarquera d’ailleurs que certaines personnes sont très sexuées (soit hyper féminine, soit hyper viril selon le cas) et c’est souvent là l’indice extérieur d’une série de vie dans le même sexe.
Dans certains cas, il existe également un décalage entre les valeurs profonde de personnalité (par exemple féminines) et le corps (par exemple masculin), ce qui conduit généralement à l’homosexualité.
– Quel est le rythme de la réincarnation ?
Il est très variable mais dépends aussi de la population mondiale. Ainsi, on n’a jamais été aussi nombreux qu’actuellement sur terre et cela incline à penser que le rythme de réincarnation a dû s’accélérer pour répondre « à la demande démographique » (accélération du temps propre à l’ère du Verseau).
Toutefois, l’âme choisit surtout de s’incarner au moment le plus propice pour exécuter son plan de vie et le rythme reste donc très variable d’une âme à une autre. On peut aussi bien travailler auprès de gens dont la précédente vie (et la mort) remonte à la seconde guerre mondiale qu’auprès de gens dont la dernière incarnation s’est produite au 18ème siècle !
– Qui choisit notre destin ?
Nous même, c’est-à-dire notre âme. A notre mort, l’âme libérée de la chair accède à nouveau à une connaissance globale de l’ordre du monde et des lois cosmiques. Elle connaît la sérénité et peut juger avec beaucoup de recul et de lucidité quel type de vie et d’expérience lui serait maintenant utile pour continuer son évolution, quelles erreurs ont été commises et comment les arranger. Il est possible que d’autres âmes ou mêmes des entités supérieures nous aident dans ce choix. Cela est de toutes manières du domaine de la foi et ne saurait être discuté.
– Se réincarne-t-on toujours dans la même région, la même race ?
Non, pour les mêmes raisons qu’on change de sexe, on change aussi de race, de culture, de religion, de mode de vie. Le cycle de la réincarnation est diversité et c’est précisément cette diversité qui apporte la richesse à travers l’expérience. Les racistes et autres sectaires devraient sans doute y réfléchir à deux fois.
– Retrouve-t-on toujours les mêmes âmes dans nos différentes vies ?
C’est très fréquent oui, car les âmes semblent fonctionner par « groupe » (communauté d’âme) et tendent à régulièrement se retrouver les unes les autres afin de poursuivre leurs expériences communes et souvent s’aider mutuellement.
Le rapport entre ses âmes n’est toutefois jamais le même (ou rarement). Ainsi, la mère d’une vie peut devenir le frère ou la meilleure amie dans la suivante, etc.
Notons que nous ne retrouvons pas spécialement tout le monde dans chacune de nos incarnations et que nous ne retrouvons pas non plus spécifiquement les gens avec qui nous nous entendons. Il n’est pas rare d’avoir aussi des âmes rivales qui ne cessent de se rencontrer et de s’affronter jusqu’à ce que leur niveau d’évolution leur permettent d’enterrer la hache de guerre et de comprendre la frivolité de leurs querelles.
Les retrouvailles karmiques sont toujours vécues très fortement et passent rarement inaperçues.
– La beauté, la santé, la richesse sont-ils les signes visibles de bonnes actions antérieures ?
Assez souvent oui. Du moins, le don qui nous est donné indique-t-il qu’on en a déjà fait bon usage précédemment mais ces dons s’accompagnent aussi bien souvent d’un piège à éviter ! Ainsi, la belle femme ou le bel homme sera plus tenté(e) qu’un autre d’utiliser à mauvais escient son charme (parce que c’est tellement facile !), celui en bonne santé pourra mépriser les faibles et les malades, celui connaissant dès son enfance la richesse devra faire un effort conscient pour partager et ne pas vivre égoïstement sur ces acquis. Bref, ces qualités sont bien sûr des récompenses karmiques mais si l’âme n’est pas fortement évoluée, ces récompenses peuvent vite devenir des armes à double tranchant et se retourner contre celui qui en fait mauvais usage !
Exemple d’extrait d’une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].