C'est avec grand plaisir que "Au-delà des Voyances" vous y accueille !
Prenez donc plaisir à explorer notre vaste monde mais pour ce qui est de ses "contrées secrètes", il vous faudra vous déclarer comme Ésotérien(ne) afin de les voir ET d'y avoir accès ; en effet, actuellement, vous ne pouvez observer qu'un panel amoindri des contrées ésotériennes, inscrivez-vous et elles vous apparaîtront comme par enchantement, devenez Ésotérien(ne) et vous pourrez en franchir leurs frontières…
N.B : Votre date de naissance vous sera demandée lors de votre inscription mais n'apparaîtra nullement publiquement !
Très belle visite et belle découverte,
Et au plaisir de vous lire et d'échanger avec vous…
Ombeline et Gaiane.
Au-delà des Voyances
Bonjour chers voyageurs et bienvenus en Ésotérie,
C'est avec grand plaisir que "Au-delà des Voyances" vous y accueille !
Prenez donc plaisir à explorer notre vaste monde mais pour ce qui est de ses "contrées secrètes", il vous faudra vous déclarer comme Ésotérien(ne) afin de les voir ET d'y avoir accès ; en effet, actuellement, vous ne pouvez observer qu'un panel amoindri des contrées ésotériennes, inscrivez-vous et elles vous apparaîtront comme par enchantement, devenez Ésotérien(ne) et vous pourrez en franchir leurs frontières…
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Ombeline et Gaiane.
Univers divinatoires, ésotériques et spirituels, capacités diverses, mondes subtils, anges, magnétisme/énergies/chakras, voyages astraux, rêves, découvertes, mystères, mythes et légendes du monde et bien d'autres univers à découvrir…
Comme je sais qu'il y a des mordus d'astronomie et de cartographie céleste ;)...
Au programme : le départ des constellations hivernales, Mercure et Mars dans le ciel du soir, Jupiter et Saturne en pleine nuit et Vénus de retour à l’aube.
Un halo coloré entoure la Lune surexposée dans le ciel crépusculaire. Orion est visible en bas du halo et les Gémeaux sont en haut à gauche. Les ciels printaniers, souvent voilés, sont favorables à l’observation des halos autour de la Lune. Du côté de la technique : pose de 8 secondes (ISO 500) sans entraînement avec un boîtier Nikon D700 et un objectif de 14 millimètres de focale ouvert à 2,8.
Le petit groupe d’étoiles des Pléiades, que la mythologie grecque nous présente comme les sept filles d’Atlas et de Pléioné, est tellement facile à reconnaître qu’il a joué un rôle important dans toutes les civilisations anciennes, rythmant les travaux agricoles, facilitant les déplacements sur terre et en mer, et participant même à certaines croyances religieuses. En avril, aux latitudes européennes, les Pléiades se couchent en début de nuit. On peut les découvrir moins de deux heures après la disparition du Soleil, à une quinzaine de degrés de hauteur au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest. Sur leur gauche, brille Aldébaran, l’œil rouge orangé du Taureau sauvage, qui pointe ses cornes vers la figure d’Orion (voir la carte ci-dessous). Bételgeuse et les trois étoiles alignées qui tracent le baudrier d’Orion sont à deux mains sur la gauche des Pléiades. En continuant de pivoter sur vous-même en direction du sud, il est encore temps de repérer l’éclat puissant de Sirius du Grand Chien. Sirius est l’étoile la plus brillante de l’ensemble de la sphère céleste. Par les beaux soirs de printemps, quand une giboulée a lavé l’atmosphère, Sirius scintille magnifiquement et son éclat naturellement bleuté tressaute et se pare de reflets multicolores. Sirius n’est pas une étoile supergéante, elle doit uniquement sa brillance exceptionnelle à sa proximité : à 8,6 années-lumière du Soleil, c’est l’une de nos plus proches voisines. Si l’on plaçait les Pléiades aussi près de nous, alors qu’elles sont à 400 années-lumière environ, elles étincelleraient dans notre ciel comme une poignée de petites Vénus !
En avril, l’amas d’étoiles des Pléiades se rapproche de l’horizon à la fin du crépuscule. Visible à droite sur cette image, il ressemble à une version miniature de la Grande Ourse et il est suffisamment brillant pour que l’on puisse l’apercevoir à l’œil nu en milieu urbain lorsque le ciel est limpide… et que l’on ne se place pas juste sous un lampadaire. Utilisez la carte du ciel du soir disponible plus bas dans ce billet pour reconnaître, sur sa gauche, l’étoile Aldébaran du Taureau et, un peu plus loin, la partie supérieure de la constellation d’Orion. Ces astres sont tous réunis sur cette image posée 4 secondes à 1 000 ISO avec un objectif grand angle de 20 mm.
La Lune atteint son premier quartier le 3 dans les Gémeaux, elle est pleine le 11 dans la Vierge, au dernier quartier le 19 dans le Sagittaire et nouvelle le 26 dans la Baleine. Voici les Cartes du ciel visible en avril 2017 vers la fin du crépuscule et à l’orée de l’aube à la latitude de la France métropolitaine. Cliquez sur les cartes pour les afficher en grand et les imprimer pour votre usage personnel. La position des planètes est bonne pour le milieu du mois.
Ces cartes peuvent être utilisées en Europe et dans le monde à l’intérieur d’une bande s’étendant de 38° à 52° de latitude nord. Si vous êtes à plus de 45° nord, l’étoile Polaire sera plus haute dans votre ciel et, le soir, la constellation du Lion sera d’autant plus proche de l’horizon sud. Si vous êtes à moins de 45° nord, l’étoile Polaire sera plus proche de l’horizon nord et le Lion sera plus éloignée de l’horizon sud. Attention, ces cartes ne sont pas à l’envers ! Elles représentent simplement les astres qui sont situés au-dessus de nos têtes. Si vous vous allongiez avec la tête vers le nord et les pieds vers le sud, l’est serait bien à votre gauche et l’ouest à votre droite. Utilisez ces cartes en les imprimant et en les faisant tourner de telle sorte que le nom de la direction dans laquelle vous observez soit écrit à l’endroit. Les constellations et les étoiles que vous retrouverez dans la portion du ciel qui vous fait face sont toutes celles dont le nom est lisible sans trop pencher la tête. Les noms des constellations et de leurs principales étoiles sont indiqués, ainsi que le tracé des constellations les plus importantes ; ce tracé est parfois incomplet lorsque la figure est en partie cachée sous l’horizon. La partie la plus dense de la Voie lactée est dessinée, mais vous ne distinguerez cette bande irrégulière et fantomatique que dans un ciel suffisamment protégé de la pollution lumineuse. En ville ou en milieu périurbain, seuls les astres les plus brillants parviendront à s’imposer. Les rapprochements entre les planètes, la Lune et les étoiles que je décris peuvent être admirés pratiquement partout sur la Terre (sauf précision contraire dans le texte), mais les dates et les heures indiquées, ainsi que les positions relatives des astres sur les illustrations ne sont précises que pour la France métropolitaine.
Le samedi 1er avril vers la fin du crépuscule, une heure et demie après le coucher du Soleil, un horizon ouest-nord-ouest à ouest dégagé vous offre une très belle perspective céleste. À quelques degrés de hauteur à peine, Mercure surnage dans la clarté déclinante des eaux crépusculaires. Son éclat est en baisse constante alors qu’elle se rapproche du Soleil et que sa phase se transforme lentement en un fin croissant ; nous n’avons plus que quelques soirées pour en profiter avant qu’elle ne s’efface. Un peu plus haute dans le Bélier, à une bonne douzaine de degrés de l’horizon, la planète Mars assure sa discrète présence quotidienne ; elle est en route vers le corridor qui sépare les Pléiades des Hyades dans le Taureau voisin. Le petit paquet diamanté de l’amas ouvert des Pléiades scintille près de 15 degrés à l’aplomb de Mars. Sur sa gauche, Aldébaran chatoie dans le champ stellaire des Hyades et le jeune croissant lunaire affiche sa lumière cendrée à plus de 35 degrés de hauteur.
Samedi 1er avril 2017 au crépuscule, une heure et demie après le départ du Soleil, Mercure, Mars, les Pléiades, les Hyades, Aldébaran et la jeune lune composent un vaste et plaisant paysage nocturne. Le jeudi 6 avril au soir, dès la fin du crépuscule astronomique, vous pouvez voir Régulus du Lion à 4 degrés à l’est de la Lune gibbeuse croissante. Ces deux astres surplombent alors l’horizon sud de plus de 50 degrés et il faut se tordre le coup pour les regarder. Séléné glisse vers Régulus au cours de la nuit et, le vendredi 7 à l’orée de l’aube, moins de 2 degrés les séparent alors qu’ils descendent vers l’horizon ouest. Les Babyloniens dessinaient un chien féroce avec les étoiles de notre Lion, mais c’était pour honorer cet animal, qui assurait la protection des biens, des bêtes et des personnes lors des voyages en caravane. Chez les Taulipang, des Indiens du nord du Brésil, les étoiles du Lion représentaient Tauna, le dieu du tonnerre et des éclairs. Dans cette région du globe, le Lion se lève perpendiculairement à l’horizon et, lorsque toutes ses étoiles sont dans le ciel, Tauna se tient debout sur le sol et peut frapper les nuages avec son énorme gourdin, ce qui donne naissance aux éclairs et aux grondements de tonnerre.
Au fil de la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 avril 2017, vous pouvez suivre le rapprochement de Régulus du Lion et de la Lune gibbeuse croissante. Ces deux astres abordent l’aube à moins de 2 degrés d’écart ; ils sont alors à l’aplomb de l’horizon ouest.
Durant la nuit du lundi 10 au mardi 11 avril, du crépuscule à l’aube, Jupiter et la Lune traversent la voûte céleste. Lundi, quelques minutes après le coucher du Soleil, l’éclat jovien se fait une petite place dans l’arche anticrépusculaire à moins de 2 degrés du limbe lunaire ; vous pouvez voir la planète aux jumelles à côté de la pleine lune. Dès que le ciel s’assombrit, elle est visible également à l’œil nu vers l’est-sud-est. En milieu de nuit, ce couple coupe le méridien à près de 40 degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud et il faut cacher la Lune du bout d’un doigt pour repérer l’étoile Spica de la Vierge dans l’éclat lunaire. Encore quelques heures et voilà ces astres à moins d’une dizaine de degrés de hauteur au-dessus de l’horizon ouest-sud-ouest. L’ombre bleu ardoise de la Terre se matérialise sous eux alors que le jour s’annonce et gomme toutes les étoiles du ciel.
Au cours de la nuit du lundi 10 au mardi 11 avril 2017, Jupiter et la pleine lune traversent la voûte céleste de l’est-sud-est à l’ouest-sud-ouest. La planète géante du Système solaire vient de passer à l’opposition et son éclat important permet de la voir sans peine à moins de 2 degrés du disque lunaire. Le 11, c’est la pleine lune rose, que l’on surnomme parfois aussi pleine lune de l’œuf ou des poissons. Elle se situe dans la constellation de la Vierge, à près de 399 000 kilomètres de la Terre, son diamètre apparent est donc plutôt petit. Le 10 avril au crépuscule, elle brille magnifiquement juste à côté de Jupiter ; les deux astres sont déjà levés au coucher du Soleil, mais il faut attendre que la nuit s’affirme pour distinguer Jupiter à l’œil nu au sud du limbe lunaire. Le 11 en fin de journée, la Lune gibbeuse décroissante se signale à l’est moins d’une demi-heure après le départ du Soleil. Elle est toujours dans la Vierge, non loin de Spica, et commence une belle randonnée de onze heures jusqu’à l’autre côté du ciel : guettez les halos, couronnes et parasélènes qui peuvent se matérialiser dans un ciel brumeux ou légèrement voilé !
Le dimanche 16 et le lundi 17 avril à l’orée de l’aube, une heure et demie avant l’éclosion de l’œuf solaire, la Lune gibbeuse décroissante passe du côté ouest au côté est de Saturne. La planète brille au nord du Sagittaire à plus de 20 degrés de hauteur au-dessus de l’horizon sud. Quant à la Lune, dimanche, elle est comme une perle enfilée sur le méridien dans la partie australe d’Ophiuchus et, lundi, nous la retrouvons à près de 5 degrés de Saturne. Cette année encore, la faible hauteur de cette planète aux latitudes européennes rend son observation délicate avec un instrument. Elle circule dans la zone la plus agitée du ciel si bien que, dès que l’on augmente le grossissement, la turbulence fait onduler ou frétiller son image ; il vaut mieux grossir moins pour observer une image plus petite mais plus lumineuse sur laquelle la turbulence sera moins sensible. L’inclinaison importante de la planète par rapport à notre ligne de visée nous permet de voir le bord des anneaux tout autour du disque saturnien, ce qui n’est pas courant.
Dimanche 16 et lundi 17 avril 2017 à l’orée de l’aube, une heure et demie avant le lever du Soleil, Saturne et la Lune gibbeuse décroissante vous attendent à plus de 20 degrés au-dessus de l’horizon sud.
Le dimanche 23 et le lundi 24 avril à l’aube, une quarantaine de minutes avant l’arrivée du disque solaire, le très mince croissant de la vieille lune accompagne Vénus. Les deux astres brillent juste au-dessus de l’horizon est dans un ciel coloré par la marée montante du jour ; le 24, il faut choisir un site parfaitement dégagé car Séléné se lève à peine. Lorsque le fond du ciel est aussi clair, la lumière cendrée n’est plus visible à l’œil nu et l’arc lunaire peut prendre une teinte dorée ou orangée. Si vous l’observez aux jumelles ou dans une lunette, vous pourrez également constater à quel point la turbulence et la réfraction atmosphériques se conjuguent pour le déformer, l’écraser ou le cisailler lorsqu’il s’élève au sein de strates d’air à différentes températures. Si vous avez accès à un instrument, profitez-en pour regarder Vénus avec un grossissement d’une trentaine de fois : un mois après sa conjonction inférieure, cette planète apparaît encore comme un joli croissant.
Dimanche 23 et lundi 24 avril 2017 à l’aube, une quarantaine de minutes avant le lever du Soleil, Vénus et les croissants de la vieille lune vous donnent rendez-vous juste au-dessus de l’horizon est. Vous pouvez repérer Vénus à l’œil nu grâce à son éclat avantageux.
Le vendredi 28 et le samedi 29 avril au crépuscule, une heure et demie après le coucher du Soleil, la jeune lune rend hommage aux astres majeurs du Taureau. Perchées à près de 6 degrés de hauteur au-dessus de l’horizon ouest-nord-ouest, les Pléiades, les Hyades et Aldébaran scintillent une dernière fois dans le ciel crépusculaire avant de tomber dans l’âtre solaire. Mars a la bonne idée de leur tenir compagnie, tout comme, le 28, un splendide croissant lunaire et sa lumière cendrée. Les étoiles des Pléiades et des Hyades n’étant pas des plus éclatantes, je vous conseille de vous éloigner des centres urbains trop lumineux si vous souhaitez les voir aisément à l’œil nu ; en ville, depuis un site bien dégagé, il vous faudra probablement des jumelles pour les distinguer sauf si vous bénéficiez d’un ciel limpide après une averse. Vous pouvez également faire une photo de la scène avec une pose d’une dizaine de secondes pour les révéler au-dessus des lumières de la ville ; le vendredi 28, un petit téléobjectif de 85 millimètres de focale permet de cadrer toute la scène d’un coup.
Vendredi 28 et samedi 29 avril 2017 au crépuscule, une heure et demie après le coucher du Soleil, le croissant lunaire, Mars, Aldébaran, les Hyades et les Pléiades vous attendent au-dessus de l’horizon
Source : blog astronomie du journal Le Monde. Récit et photos Guillaume Cannat
Sujet: Re: Ciel d'avril. Sam 1 Avr - 19:01
Ombeline
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Oh ben dis donc ma belle un grand merci pour ce très chouette article il est super intéressant
Sujet: Re: Ciel d'avril. Sam 1 Avr - 19:03
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Hi hi j'étais sûre que ça allait te plaire ! Merci surtout à l'auteur, voici le lien direct du blog : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]