Si vous pouviez seulement imaginer tout ce que la vitamine C peut faire pour vous...
Avant-propos
Le document que vous allez lire maintenant est une synthèse de tout ce que j’ai pu apprendre, lire et découvrir au sujet de la vitamine C au cours de ces 20 dernières années.
Les sources sont multiples : dossiers parus sur internet, revue « médecines nouvelles », plusieurs livres de médecins ou chercheurs. Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne découverte de ce que cette merveilleuse vitamine peut faire pour vous.
AU SOMMAIRE de ce dossier :
1. Introduction
2. Le scorbut
3. Linus Pauling et la vitamine C
4. Où peut-on se procurer de la vitamine C
5. Vitamine C et système nerveux
6. Vitamine C et insomnie
7. Vitamine C et dépression
8. Vitamine C et défenses immunitaires
9. Vitamine C et cancer
10. Vitamine C et allergies
11. Vitamine C et interventions chirurgicales
12. Vitamine C et collagène
13. Vitamine C et alcoolisme
14. Vitamine C et tabac
15. Vitamine C et détoxination
16. Vitamine C et douleurs
17. Vitamine C et crises de goutte
18. Vitamine C et arthrose
19. Vitamine C et constipation
20. Vitamine C et anémie
21. Vitamine C et coagulation du sang
22. Vitamine C et maladies veineuses
23. Vitamine C et hypertension
24. Vitamine C et cholestérol
25. Vitamine C et calculs biliaires
26. Vitamine C et enfants autistes
27. Pourquoi la vitamine C n’est-elle pas plus souvent indiquée sur le plan thérapeutique ?
28. Des méga-doses pour les cas extrêmes !
29. La vitamine C n’est pas stockée dans l’organisme ???
30. Pour éviter les malentendus…
31. Conclusion
Introduction
Comme la plupart des gens, (dont j’ai fait partie pendant longtemps), vous avez très certainement de « fausses-croyances » concernant la vitamine C.
Par exemple, vous pensez peut-être que la vitamine C énerve ou qu’elle empêche de dormir… eh bien, ce n’est pas tout à fait vrai.
Pourtant, me direz-vous, vous avez pu constater par vous mêmes que si vous en preniez le soir (ou tard dans l’après-midi), vous aviez du mal à vous endormir… je vous crois, bien entendu, mais au long de ce dossier, vous allez comprendre pourquoi… et vous pourrez aussi découvrir que la vitamine C à haute dose à des effets thérapeutiques que vous n’imaginez même pas…
La plupart des gens savent aussi qu’une carence en vitamine C va entraîner des problèmes de santé connus sous le nom de scorbut, (maladie que connaissaient bien les anciens marins). Aujourd’hui, grâce à la prise régulière de vitamine C, le scorbut n’est plus qu’un mauvais souvenir…. (quoi que !)
Mais commençons par le commencement…
Le scorbut
Le scorbut. dont on a su plus tard qu’il était dû à une carence en vitamine C, était un mal connu et décrit depuis l’antiquité.
Certains des désordres qui l’accompagnent (hémorragies, inflammation des gencives, anémie, fatigues, troubles de l’ossification) sont déjà mentionnés dans l’Ancien Testament et dans les écrits d’Hippocrate (460-370 avant J.C.).
Le scorbut décima l’armée des Croisés plus que ne le firent les Sarrasins. Les grands navigateurs (Magellan, Vasco de Gama, Jacques Cartier, … ) et la Marine Anglaise lui ont payé un lourd tribut. La gravité des troubles dont souffraient les marins a induit, dès 1600 quelques essais de traitements antiscorbutiques (à base de jus de citron) sur des bateaux de la Compagnie des Indes.
En 1734. une corrélation évidente fut établie entre le manque de végétaux frais dans l’alimentation et l’apparition du scorbut. C’est le Docteur James Lind qui prouva expérimentalement en 1753 le rôle curatif et préventif des citrons et oranges.
En 1795, un traitement préventif était instauré dans la Marine Anglaise, après dix jours de mer. Le même traitement était appliqué dans la marine marchande en 1854. Le remède du scorbut était bien connu. Il faudra attendre plus d’un demi-siècle pour progresser dans la connaissance du principe actif.
En 1906, Hopkins suggéra que l’origine du scorbut résidait dans la carence alimentaire d’un composé.
En 1907, Holst et Frolich réalisèrent un scorbut expérimental chez le cobaye en le privant de végétaux frais. La nature hydrosoluble du principe actif antiscorbutique était établie.
Mais il a fallu attendre 1928 et Szent-Gyorgyi qui isola du paprika un composé identifié à la vitamine C et identique au principe actif isolé du citron.
(extrait d’un dossier vu sur
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Linus Pauling et la vitamine C
Une grande partie de ce que nous savons aujourd’hui sur la vitamine C, est la résultante des différents travaux menés par Linus Pauling, chimiste de formation, né en 1901 et décédé à l’âge de 93 ans. C’est à l’âge de 53 ans qu’il s’intéresse à la vitamine C et il y consacrera le reste de sa vie, soit près de 40 ans.
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parlé de cet homme ou de ces travaux, sachez encore que Linus Pauling n’est pas n’importe qui.
C’est un homme qui a dans sa vie été par deux fois élu prix nobel. Le premier titre, c’est en 1954, où il reçoit le prix Nobel de chimie pour sa contribution à la découverte de la structure des protéines. Le second, ce sera le prix Nobel de la paix en 1962.
En 1969, il va créer en Californie, un institut qui porte son nom et qui sera consacré à la recherche sur la vitamine C et sur la nutrithérapie.
Pauling va tout au long de sa vie se battre pour faire connaître et reconnaître les travaux qui prouvent les bienfaits de la prise régulière de vitamine C. Bien entendu, la plupart de ces études se verront controversées et certains chercheurs iront même jusqu’à « falsifier » certains résultats pour prouver l’irréalité des travaux de Pauling. La encore, vous comprendrez certainement pourquoi au fil de la lecture de ce dossier.
Lorsque l’on connaît la symbolique des organes et du corps, on comprendra mieux pourquoi Linus Pauling est décédé d’un cancer de la prostate…, ce que ces détracteurs ont bien entendu aussitôt utilisé contre lui et ses travaux.
Bien entendu (soyons sérieux), la vitamine C à elle seule n’a pas la prétention de vous guérir du cancer, bien qu’en effet, ce fut une des pistes suivies par Pauling au cours de sa recherche. La Vitamine C est connue sous le nom chimique de « acide ascorbique ». Il faut distinguer l’acide L-ascorbique et l’acide D-ascorbique. Nous en reparlerons plus loin dans ce dossier.
Cette vitamine de part sa structure est très proche du glucose. Il faut savoir par exemple que la plupart des plantes et des animaux fabriquent eux-mêmes leur propre vitamine C en transformant le glucose (et d’autres sucres simples) grâce à deux enzymes. Cette transformation n’est malheureusement pas possible chez l’homme puisqu’il lui manque l’une de ces deux enzymes (la gulanolactone-oxydase). Sans cette enzyme… pas de transformation possible du glucose en vitamine C.
Tant pis pour nous… ou plutôt dommage pour nous ! Certains chercheurs ont émis l’hypothèse que nous avions cette faculté auparavant mais que nous en avons perdu la capacité, il y a de cela plusieurs millions d’années, à une époque où nos ancêtres se nourrissaient essentiellement de fruits, de légumes, donc très riches en vitamine C.
Puisque nous n’avons plus cette possibilité de fabriquer notre propre vitamine C, il faut bien en trouver à l’extérieur.
Où peut-on se procurer de la vitamine C
Essentiellement dans les végétaux frais. En tête de liste, nous trouvons la fameuse Acérola. Originaire des Antilles et de la mer des Caraïbes, l’Acerola (Malpighia punicifolia ou glabra) est un arbuste indigène de l’Amérique tropicale. Cet arbuste porte des fruits dont la couleur et la forme rappellent nos cerises, d’où son nom d’Acerola ou Cerise des Indes occidentales. C’est elle qui en contient le plus, environ 1745 mg pour 100 g. Les différentes tables nutritionnelles montrent que l’acérola est 20 fois plus concentré en vitamine C que l’orange ou le citron. Outre la Vitamine C, l’acérola contient en plus petites doses des minéraux et des bioflavonoïdes.
Parmi les autres sources de vitamine C végétale nous trouvons la baie d’églantier (1250 mg/100 g), le piment rouge cru (370 mg/100 g), le persil (170 mg/100 g), le kiwi (100 mg/100 g), la fraise (55 mg/100 g), l’orange (55 mg/100 g), le pamplemousse (35 mg/100 g). Je ne vais pas tous les citer…. mais au bas de la liste, nous trouvons encore la pomme de terre avec 15 mg/100 g, l’abricot avec 10 mg/100 g et la prune avec 5 mg/100 g.
Sachant que les AQR (apports quotidiens recommandés) sont de seulement 60 mg/jour, on peut donc se dire aisément qu’il suffit de manger 1 orange ou deux chaque jour… et le tour est joué. C’est en tout cas ce que veulent nous faire croire bon nombre de gens… De nos jours, vous allez voir que ce n’est pas si simple !
Le problème de la vitamine C c’est que c’est l’une des plus instables de toutes les vitamines. La chaleur, l’exposition à l’air et sa solubilité dans l’eau sont autant de conditions qui nuisent à la teneur en vitamine C. À notre époque, parlez d’insuffisance, voire de carence en vitamine C à votre médecin et il risque bien de vous rire au nez… « Voyons à notre époque, et par rapport aux quantités reconnues comme minima pour l’organisme 60 mg/jour, et si vous avez une alimentation équilibrée, que vous mangez des légumes et des fruits, vous avez bien assez de vitamine C dans votre organisme… »
Et pourtant… Les fruits et les légumes destinés à être mis en conserve, surgelés ou déshydratés, subissent au préalable un blanchiment qui détruit jusqu’à 95 % de la vitamine C… Le stockage des légumes en magasin, au supermarché ou même tout simplement chez vous peut détruire jusqu’à 80 % de la vitamine C… par exemple, une pomme qui contient à la cueillette jusqu’à 10 mg de vitamine C pour 100 g n’en contient plus que la moitié après 11 semaines… (lorsque vous achetez une pomme en magasin.. savez-vous depuis quand est-elle cueillie ?) – des épinards simplement laissés à la température ambiante perdent jusqu’à 30 % de leur vitamine C en une seule journée…
Simplement durant la préparation des aliments, le simple fait de découper, ou d’éplucher les légumes entraînent une oxydation qui détruit une grande partie de la vitamine C. Écrasez des pommes de terre pour en faire de la purée… et vous avez détruit près de 40 % de la vitamine C.
Et si nous parlons de la cuisson, sachez alors que la plupart des aliments perdent plus de la moitié de leur vitamine C initiale durant cette phase… Tout ceci pour dire qu’à l’époque de notre monde moderne où nous ne sommes plus certains de la qualité et de la fraîcheur des aliments que nous pouvons trouver sur le marché, et dans un monde moderne ou le stress est grandissant… la plupart des gens sont en très nette insuffisance de vitamine C.
Bien entendu, cette insuffisance n’est pas une carence marquée qui pourrait annoncer le scorbut, mais il y a pourtant bien des signes extérieurs qui pourraient nous mettre sur la voie…
Ce que la vitamine C peut faire pour vous
Vitamine C et système nerveux
Savez-vous par exemple qu’une baisse de l’attention et des difficultés de concentration sont en rapport avec une baisse de production de la noradrénaline (neurotransmetteur fabriqué par les fibres nerveuses du système sympathique, par le système nerveux central et en moindre quantité par les glandes médullosurrénales) et cette baisse est souvent en rapport avec un manque de vitamine C. Les glandes surrénales sont mises à contribution dès que notre organisme est sous stress… et à notre époque… le stress… il est grandissant ! Le contenu en vitamine C des glandes surrénales chute considérablement sous l’effet du stress.
Vitamine C et insomnie
Comme je l’ai dit en préambule, la plupart des gens pensent à tort que la vitamine C a un effet stimulant et excitant qui va les empêcher de dormir. Combien de fois avez-vous pu entendre qu’il ne fallait pas prendre de la vitamine C après 16 heures sinon vous alliez avoir des insomnies ! C’est malheureusement faux.
Expliquons :
Si vous prenez 500 mg de vitamine C vers 16 heures alors que vous n’en avez effectivement pas consommé de la journée, il se peut bien, en effet, que votre organisme qui est en insuffisance de vitamine C, se « réjouisse un peu vite de cet apport » et vous le fasse savoir par une exubérance qui peut ne pas vous faciliter l’endormissement.
Par contre, si vous prenez dès le matin au réveil, 1 dose de 1000 mg et que vous renouvelez cette dose à midi, puis une troisième prise au repas du soir et enfin une dernière prise de 1000 mg au coucher, non seulement vous n’aurez pas de problème d’endormissement, mais en plus, vous allez dormir d’un sommeil profond et réparateur. Cela ne va très certainement pas s’établir, comme par miracle, dès le premier soir, mais faites l’expérience sur au moins 8 jours, et vous allez constater une très nette amélioration de la qualité de vos nuits. Pour les personnes qui souffrent d’insomnies depuis longtemps et qui utilisent des somnifères, il est même possible de les « sevrer » des somnifères en augmentant considérablement la prise de vitamine C vers le soir. Cela peut donner par exemple, 1000 mg le matin + 1000 mg le midi + 3000 mg avant le repas du soir et encore 3000 mg avant le coucher.
Avec une prise régulière de vitamine C, il est fort probable que vous puissiez vous réveiller un peu plus tôt le matin. Personnellement depuis que je l’utilise dans ces dosages (qui varient entre 4 et 8 g/jour), je me réveille systématiquement en pleine forme, entre 15 minutes et 1/2 h avant que le réveil ne sonne. Il faut savoir qu’en France le problème de l’insomnie est relativement grave, puisqu’on estime que presque 1 Français sur 2 est insomniaque.
Vitamine C et dépression
Les états pré-scorbutiques sont beaucoup plus courants qu’on pourrait le croire à première vue. La dépression, par exemple, dont on connaît mal les causes, pourrait être attribuable, partiellement du moins, à une carence en vitamine C, cette affection constituant l’un des premiers symptômes cliniques du scorbut.
Ce qui est clair par contre, c’est que si l’on supplémente rapidement en vitamine C une personne qui présente les symptômes d’un début de dépression, dans bien des cas, cette personne se rétablit très rapidement, sans être obligée de prendre (même temporairement) des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Dans les cas de dépression, le dosage vitamine C peut atteindre les 10 à 15 grammes/jour, en 3 ou 4 prises.
Vitamine C et défenses naturelles
Bien entendu, la vitamine C est très importante pour renforcer les défenses naturelles de l’organisme. Les globules blancs (leucocytes) sont les gardiens de l’immunité et il faut savoir qu’ils contiennent beaucoup de vitamine C, près de 60 fois plus que le plasma sanguin.
Les réserves sont vite épuisées en cas de maladies, infections ou choc traumatique. Différents travaux ont pu démontrer que des concentrations élevées en vitamine C permettaient une meilleure mobilisation des globules blancs et des neutrophiles leur permettant ainsi de s’attaquer beaucoup plus facilement aux bactéries.
La vitamine C est également indispensable à la synthèse d’anticorps et elle possède donc un effet antiviral à fortes doses. La vitamine C doit donc être largement utilisée dans toutes les infections, qu’elles soient dues à des bactéries, des virus, des champignons, des levures ou des parasites. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
Le Dr. Jariwalla, de Palo Alot (Californie), a mis en évidence l’activité anti-HIV de la vitamine C, qui inhibe in vitro la réplication des différentes souches de ce virus. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
Pourquoi la découverte de Jariwalla a-t’elle été si discrètement annoncée ? Elle vient pourtant confirmer ce que le Dr.Cathcard avait, dès 1984, mis en évidence très clairement : » les sidéens sont très améliorés cliniquement et biologiquement par la vitamine C « .
Faut-il en conclure que la vitamine C peut guérir le sida ? Je n’irai pas jusque là, mais je vous expliquerai tout à l’heure pourquoi la vitamine C joue un rôle important dans tous les mécanismes de « réparation » de votre organisme. Bien évidemment, la vitamine C sera donc très utile dans toutes ces maladies comme la grippe, le coryza, l’hépatite, la mononucléose infectieuse et l’herpès.
Vitamine C et cancer
Le symposium qui s’est tenu à l’institut national de la santé de Washington, les 11 et 12 sept.1990, a bien montré que la vitamine C joue un rôle actif et important dans la prévention du cancer et qu’une teneur faible en vitamine C (hypovitaminose) double le risque statistique de cancer. Par ailleurs, la vitamine C atténue les conséquences des effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie, tout en participant elle-même à la destruction des cellules malignes et en empêchant leur multiplication. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
La encore, faut-il en déduire que la vitamine C seule va guérir le cancer ? Je ne le pense pas, par contre, je suis convaincu que la vitamine C utilisée à haute dose, et en compléments d’autres thérapeutiques, va aider considérablement le travail de « réparation » de votre organisme. La question que l’on peut donc logiquement se poser, c’est pourquoi toutes ces découvertes restent sans application concrète ? Je suis persuadé qu’en y réfléchissant bien, vous allez trouver la réponse… (c’est toujours une question d’intérêt)
Vitamine C et allergies
Les phénomènes allergiques sont en pleine expansion. Pourquoi ? Le contact avec des produits chimiques nouveaux n’explique pas tout, car les allergies se développent aussi avec des allergènes naturels (graminées, etc..) que l’homme connaît depuis toujours. Non il faut chercher l’explication dans les taux de plus en plus bas de vitamine C chez les individus. Nous l’avons vu, l’alimentation moderne n’est plus capable de nous apporter les dosages vitaminiques dont nous avons besoin. Le stress grandissant contribue à nous faire perdre beaucoup de cette précieuse vitamine. Le tabac, l’alcool, la pollution sont autant de facteurs qui contribuent à nous faire consommer beaucoup de cette vitamine précieuse. Donc bon nombre d’individus se trouvent à des concentrations en vitamine C très proches de la carence. Avant d’en arriver à des carences graves qui pourraient provoquer le fameux scorbut, le corps réagit par d’autres signaux. Les réactions allergiques font partie de ces signaux.
La vitamine C réduit les réactions allergiques en diminuant le taux d’histamine qui est sécrétée par le corps lors d’une réaction de type allergique. Elle devrait donc être systématiquement donnée dans les cas de rhume des foins, asthme, etc… J’ai vu une patiente améliorer considérablement ses crises de rhume des foins en prenant (dans les périodes concernées) jusqu’à 12 grammes de vitamine C par jour (en 3 prises)
Vitamine C et interventions chirurgicales
Lors d’une intervention chirurgicale, le taux de vitamine C tissulaire s’effondre littéralement. Ceci est très certainement dû à l’action conjuguée des différentes drogues utilisées pendant l’anesthésie, ainsi que le stress, la douleur et les médicaments post-opératoires. (médecines nouvelles n°95 – 4è tr.99) Comme la vitamine C intervient dans le métabolisme du collagène, et par conséquent dans le processus de cicatrisation, il semble important de supplémenter les futurs opérés en vitamine C, à raison de 3 à 5 g/jour.
Vitamine C et collagène
Sans vitamine C, notre corps est incapable de fabriquer du collagène. Le collagène est un ensemble de protéines qui forment le tissu conjonctif sur lequel se déposent les minéraux et en particulier le calcium; ce qui va former les os, les dents, les cartilages… Lorsque vous manquez de vitamine C votre corps fabrique moins de collagène et le collagène qu’il fabrique manque de solidité.
Vitamine C et alcoolisme
Chez les gros consommateurs d’alcool, nous pouvons constater une vraie carence en vitamine C. Cette carence est liée au fait que l’alcoolisme augmente le besoin du corps en vitamine C (donc il utilise toutes ses réserves) et d’autres part, les possibilités d’absorption, d’utilisation et de stockage sont nettement diminuées à cause des altérations digestives et hépatiques des alcooliques. Il est donc capital de supplémenter à haute dose les personnes qui consomment beaucoup d’alcool… et de maintenir ce traitement bien après le retour à la sobriété.
Vitamine C et tabac
Bien que pour le fumeur il n’y ait pas d’altération de la capacité d’absorption de la vitamine C, il n’en reste pas moins que le corps d’un fumeur consomme bien plus de vitamine C qu’un non fumeur. Ses réserves s’épuisent donc très vites. La supplémentation doit donc être d’au moins 4 g/jour ce qui permettra de compenser les pertes et de reconstituer les réserves. Il faut savoir que la vitamine C agit aussi dans la neutralisation du benzopyrène et des nitrosamines cancérigènes de la fumée de cigarette.
Vitamine C et détoxination
La vitamine C réduit la nocivité des métaux lourds comme le plomb, le nickel, le cadmium. (voir également CHLORELLA, une algue championne dans la détoxination des métaux lourds). La vitamine C agit très efficacement (surtout lorsqu’elle est en synergie avec la vitamine A et la vitamine E) contre les dégâts causés par les radicaux libres.
Vitamine C et douleurs
La vitamine C a également un pouvoir antalgique (qui atténue la douleur) lorsqu’elle est utilisée à haut dosage. (J’ai pu personnellement constater cet effet dans des dosages de l’ordre de 15 à 20 grammes/jour sur quelques jours). Il est possible dans ce contexte de l’utiliser même pour des douleurs très vives. Les douleurs importantes provoquées par les cancers des os peuvent être améliorées par de grosses consommations de vitamine C. (médecines nouvelles n°95 – 4è tr.99)
Vitamine C et crises de goutte
Il a été constaté que la prise de vitamine C à raison de 8 g/jour pendant 8 jours seulement amène une réduction de 30 % de l’acide urique sanguin. Elle peut donc être utilisée efficacement et sans arrière pensée dans la prévention et le traitement de la goutte. (médecines nouvelles n°95 – 4è tr.99)
Vitamine C et arthrose
Pour un grand nombre de gens, l’arthrose et les douleurs que cette dernière entraîne sont liées au facteur de vieillesse. Combien de fois dois-je entendre en consultation, « que voulez-vous… c’est l’âge » un peu comme si l’arthrose était une fatalité contre laquelle on ne peut rien. Eh bien c’est faux ! Le traitement de fond par la vitamine C va nous être très utile puisque la vitamine C est un élément fondamental de la synthèse du collagène (comme nous l’avons déjà vu plus haut). De plus elle est inhibitrice des prostaglandines et des métallo protéases, tout en étant l’un des meilleurs chasseurs de radicaux libres dont nous puissions disposer.
Dire que la vitamine C seule va régler le problème de l’arthrose serait erroné, mais l’associer en complément avec de la vitamine E, du silicium organique et faire en sorte que l’équilibre acido-basique reste toujours le plus correct possible va permettre, non seulement de stopper la progression de la dégradation occasionnée par l’arthrose, mais en plus, vous allez pouvoir améliorer l’état de vos tissus et cartilages sur un traitement au long cours. (des résultats visibles aux radiographies (entre 15 et 30 % d’amélioration) après 2 ou 3 ans de traitement).
Vitamine C et constipation
Un « des effets indésirables » pouvant être attribué à la prise de vitamine C à forte dose (supérieure à 10 ou 15 g/jour) est sa capacité de déclencher des diarrhées. (ceci est particulièrement vrai dans les premiers jours d’un traitement avec de la vitamine C à forte dose. Cela se régule très vite ensuite)
Inutile de dire, que sans aller dans des dosages si importants, la prise régulière de 3 à 4 g/jour de vitamine C peut facilement aider les personnes constipées à réguler leurs selles. La vitamine C produit donc un effet laxatif, doux et constant.
Vitamine C et anémie
La vitamine B9 (acide folique) est présente dans le foie et les champignons, ainsi que dans les légumes verts. L’acide folique se transforme en acide folinique avec l’aide de l’acide ascorbique, donc de la vitamine C. Les carences en vitamine C entraînent par voie de conséquence une mauvaise utilisation de la vitamine B9 qui devient elle même responsable des anémies.
Vitamine C et coagulation du sang
La vitamine C est un des éléments indispensables à la coagulation du sang. Il sera donc utile de prendre de la vitamine C dans tous les syndromes hémorragiques. Par ailleurs, les scorbutiques présentent toujours une diminution importante des taux de coagulation.
Vitamine C et maladies veineuses
La vitamine C en association avec des bioflavonoïdes (hespéridine, rutine) est efficace et sans risque dans le traitement des varices, des ulcères variqueux et des hémorroïdes.
Vitamine C et hypertension
Une étude menée au Massachusetts portant sur 1370 hommes et femmes issus de différentes classes sociales a prouvé qu’il existe un lien direct entre l’apport en vitamine C par l’alimentation et le niveau de la tension artérielle. Plus le taux de vitamine C dans le sang est bas, plus la tension est élevée. Inversement, plus le taux de vitamine C est élevé, plus la tension artérielle se rapproche du niveau optimal. De plus, la vitamine C a une influence bénéfique sur le profil de cholestérol dans le sang.
Vitamine C et cholestérol
La vitamine C intervient également dans la conversion du cholestérol en acides biliaires. Il faut savoir que cette conversion est la principale voie utilisée par l’organisme pour se débarrasser du cholestérol en excès. La vitamine C joue un rôle régulateur dans le métabolisme des lipides. Une administration au long cours à doses suffisantes (entre 3 et 5g/jour) contribue à réguler les problèmes d’hypercholestérolémie et de triglycérides du sang.
Vitamine C et calculs biliaires
D’après l’étude NHANES III portant sur 13000 sujets, il existe une relation directe entre le faible taux de vitamine C dans le sang et le risque de lithiase biliaire. Ce risque a spécifiquement été constaté chez la femme. (source : Quotidien du médecin, N°6684 du 10-Avr-2000). Il parait donc tout fait indiqué, là encore, de consommer régulièrement de la vitamine C ce qui peut prévenir la formation de calculs biliaires.
Vitamine C et enfants autistes
Il n’est pas nécessaire de comprendre la biochimie de la vitamine C pour savoir qu’elle est essentielle à la fonction cérébrale. Les premiers signes d’une carence en vitamine C sont la confusion et la dépression. La vitamine C permet d’accroître la cognition, comme on a pu le constater chez des enfants normaux et trisomiques qui ont obtenu des résultats plus élevés dans des tests d’aptitude intellectuelle. D’autres études ont montré une amélioration de l’ EEG et de l’attention. Enfin, dans une série d’études remarquables, Hoffer et Osmond ont montré l’efficacité de la vitamine C pour traiter la schizophrénie.
La vitamine C et l’autisme : la vitamine C a-t-elle déjà été utilisée pour traiter l’autisme ? Il n’y a que deux études dans lesquelles on a évalué de façon spécifique l’effet de la vitamine C sur l’autisme. La première a été effectuée en 1967 afin d’évaluer les effets de quatre vitamines : B3, B5, B6 et C. Des doses d’un à trois grammes par jour seulement de vitamine C ont été utilisées (soit environ 20 mg/lb). À ces doses, la vitamine C a été largement surpassée par la vitamine B6 (18 études effectuées par la suite en ont montré les bénéfices). La seconde étude portant sur les effets de la vitamine C sur l’autisme a été menée par Dolske et coll.(1993). Au cours d’un essai en double insu contrôlé par placebo, d’une durée de 30 semaines, on a administré des doses de 52 mg/lb par jour (soit environ 7 g de vitamine C) à 18 enfants autistes (âgés de 6 à 19 ans) qui vivaient à la maison. On a alors noté une amélioration importante, au plan statistique, des résultats.
L’administration de doses plus élevées a vraiment donné de meilleurs résultats que la première étude. Quelle est cependant la dose appropriée pour traiter l’autisme ? Personne ne le sait, mais la vitamine C est très sûre, même à de fortes doses, alors ce serait bien de pouvoir déterminer quelle serait la dose optimale dans le cas de l’autisme. La recherche a également montré que la vitamine C améliorait l’état des patients atteints de dépression et de psychose maniaco-dépressive qui, comme cela a été mentionné dans « Infantile Autism », semblent être liés à l’autisme sur le plan génétique.
Vitamine C et Helicobacter pylori
La vitamine C combattrait efficacement la bactérie que l’on croit responsable de la plupart des ulcères d’estomac.
Des études sur des animaux avaient déjà démontré qu’elle pouvait ralentir la croissance de cette bactérie, mais ce serait la première fois qu’un effet similaire est documenté chez l’humain.
Des chercheurs américains ont mesuré le taux d’acide ascorbique (vitamine C) dans l’organisme de 6 746 sujets et ont découvert que, chez les participants de race blanche, des taux élevés étaient associés à une présence réduite de la bactérie Helicobacter pylori. Le lien était plus faible chez les autres ethnies, sans que les chercheurs ne comprennent vraiment pourquoi.
Ainsi, les sujets blancs présentant les niveaux les plus élevés de vitamine C étaient 25 % moins à risques d’avoir été infectés par la bactérie. De plus, lorsqu’ils ont étudié une souche particulièrement virulente de la bactérie, les chercheurs ont découvert que chaque augmentation de .50 mg de vitamine C par décilitre réduisait le risque d’infection de 69 %.
Une infection chronique à la H.pylori est un facteur de risque important pour les ulcères gastriques ainsi que pour le cancer de l’estomac.
Les agences gouvernementales de santé recommandent aux femmes adultes de consommer 75 mg de vitamine C chaque jour, et aux hommes d’en consommer 90 mg. Une orange de taille moyenne en contient environ 60 mg.
Les résultats de cette étude sont publiés dans l’édition du mois d’août du Journal of the American College of Nutrition.
Source : D’après HealthDay et drkoop.com; 1er août 2003.
Pourquoi la vitamine C n’est-elle pas plus souvent indiquée sur le plan thérapeutique ?
Lorsque l’on prend conscience de tous les bienfaits que nous apporte la vitamine C, l’on peut en effet se demander pourquoi les médecins ne la prescrivent pas plus souvent… pour ne pas dire systématiquement. A ce sujet, les propos du Dr.Pierre CORSON sont éloquents : « Ces traitements par molécules naturelles non toxiques, sont simples et efficaces. Ils sont encore trop peu connus en France, où le corps médical reste sous l’influence de l’industrie pharmaceutique. » (Dr.Pierre Corson – Médecines Nouvelles n° 95 – 4è trimestre 1999).
Il faut aussi savoir que la vitamine C est une molécule « naturelle » et que par conséquent elle n’est pas brevetable. Voila certainement une autre raison pour laquelle l’industrie pharmaceutique ne souhaite pas s’y intéresser vraiment.
Des méga-doses pour les cas extrêmes !
Selon le Dr. Cathcart et d’autres experts, la prise de plus fortes doses de vitamine C, lorsque vous êtes malade, abrégera de façon marquée la durée de votre maladie. C’est également le point de vue du Dr. Alain Scohy.
Durant une épidémie de mononucléose, des patients de Cathcart, qui étaient atteints de la maladie, se sont remis à fonctionner normalement quelques jours seulement après avoir commencé à recevoir quotidiennement, par voie orale et intraveineuse, 200 grammes de vitamine C. Les patients d’autres médecins de la même communauté ont cependant été hospitalisés pendant plusieurs semaines.
Ecoutons le Dr.Cathcart lui-même : « En 1974, lorsque ma fille Helen, alors adolescente, a été hospitalisée, car elle souffrait de la maladie de Hodgskin en phase « terminale » (stade 4B), j’ai décidé de lui faire prendre 40 grammes de vitamine C par jour (526 mg/lb). Ses médecins étaient atterrés : « Vous allez la tuer! » « Pas du tout », leur ai-je répliqué. Elle a rapidement guéri et, elle est aujourd’hui, 24 ans plus tard, en excellente santé. »
La vitamine C n’est pas stockée dans l’organisme…
Certains vous dirons : « il est complètement inutile de consommer de grandes doses de vitamine C, puisqu’au delà de 60 à 80 mg, la vitamine C en surplus est éliminée dans les urines. Tout ce que vous consommez en plus, sert uniquement à « engraisser » les marchands de vitamine C. »
Sachez pourtant qu’au-delà de la teneur en vitamine C du plasma sanguin, des études ont démontrées que les globules blancs continuent de « stocker » la vitamine C au-delà de la prise quotidienne de 60 mg. Le Docteur Feigan, un chercheur californien, a calculé qu’il fallait multiplier par 10 les apports en vitamine C pour que le taux plasmatique soit multiplié par 2. Pour que le plasma sanguin soit à saturation, il faut atteindre une concentration de 10 à 12 mg/litre, ce qui correspond à une prise journalière de 100 à 150 mg de vitamine C. Lorsque cette saturation plasmatique est atteinte, le corps rejette plus de 60 % de la vitamine C excédentaire.
Autrement dit, plus vous manquez de vitamine C et plus vous la retenez. Par contre, dès que le plasma sanguin a atteint la concentration de 10/12 mg/litre, alors 60 % de la vitamine C absorbée est éliminée par les urines… ce qui veut dire encore que 40 % reste dans le corps… et si elle n’est plus absorbée par le plasma sanguin, puisqu’il est a saturation), ce sont les autres tissus qui renforcent leur réserve. (globules blancs principalement).
Pour éviter les malentendus…
Après la lecture de ce dossier, vous pouvez peut-être penser que la VITAMINE C est le nec plus ultra, la panacée universelle et que grâce à elle, vous pouvez TOUT guérir.
Si vous avez compris cela… je suis désolé de vous « réveiller brutalement », mais CE N’EST PAS LE CAS. Je vais vous donner une image qui va peut-être vous permettre de mieux comprendre. Imaginez le cas d’un chantier de rénovation d’un immeuble.
Pour pouvoir effectuer les travaux, les ouvriers ont besoin de matériaux. Il va y avoir des cloisons a refaire, des murs à modifier, un crépissage de façade à refaire, etc… et pour cela, nous allons livrer des briques, des parpaings, et bien sûr du CIMENT.
Le ciment sera cette substance INDISPENSABLE qui permettra d’assembler les différents matériaux. Avec du ciment, vous pouvez faire du béton, assembler des parpaings mais aussi faire de la finition (crépissage par exemple). Si par contre, vous ne livrez que le seul ciment sur votre chantier, vous aurez bien du mal à effectuer les travaux de rénovation, car le ciment seul ne remplacera jamais les autre matériaux (parpaings, briques, sable, etc…)
Par comparaison, la VITAMINE C agit un peu comme le CIMENT que je viens de décrire. La VITAMINE C est INDISPENSABLE dans bon nombre de travaux de réparation entrepris par votre organisme. Vos ouvriers (les cellules de votre corps) en ont besoin en quantité suffisante. (si vous livrez un seul sac de ciment pour rénover tout un immeuble… cela va faire un peu juste). Mais tout comme le ciment, si vous ne donnez à votre corps que la seule VITAMINE C, il y a fort à parier que cela ne soit pas suffisant. Dans tous les cas de pathologies, il faudra absolument prendre d’autres thérapeutiques. Que ce soit des thérapeutiques classiques prescrites par votre médecin, ou des remèdes naturels proposés par votre thérapeute. Dans tous les cas, la prise de VITAMINE C ne peut que potentialiser les autres remèdes et donc vous aider à GUERIR plus vite. J’espère que cette petite précision évitera bien des malentendus.
Conclusion
J’espère vivement que ce dossier vous aura permis de mieux comprendre les bienfaits générés par la prise régulière de vitamine C.
Ce dossier s’est voulu le plus complet possible, mais reste évolutif. Je ne manquerai pas de le modifier et de le compléter en fonction de toutes les informations que je continue de collecter chaque jour.
(dernière mise à jour est du 14.03.2006)
Complément d’information ajouté après la publication de l’article principal…
Vitamine C et risque d’accident vasculaire cérébral
Une vaste étude japonaise indique que les personnes avec un taux sanguin élevé de vitamine C ont jusqu’à 70% moins de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC).
Les chercheurs ont étudié 880 hommes et 1241 femmes vivant dans une région rurale du Japon.
Ils ont regardé le nombre d’AVC et la concentration plasmatique en vitamine C chez ces sujets pendant une période de 20 ans.
Le risque d’AVC était multiplié par 1,7 dans le groupe ayant la concentration la plus faible par rapport au groupe avec la concentration la plus élevée.
(American Heart Association, Stroke 2000 31 :2287-2294)
La vitamine C empêche t’elle de dormir ?
Contrairement à une idée faussement répandue, la vitamine C ne pose pas de problème de sommeil puisqu’elle peut même favoriser le sommeil, dans certaines conditions qu’il est souhaitable d’exposer.
La vitamine C n’empêche pas de dormir si vous en prenez en quantité suffisante. À faible dose, la vitamine C peut avoir un effet de stimulation mais à dose augmentée (au-dessus de 4 grammes) la vitamine C pourra vous aider à dormir.
Il faut utiliser une vitamine C à action prolongée (ou effet retard) ou une vitamine C d’origine totalement naturelle, comme l’acérola par exemple, mais attention, il y a Acérola et Acérola…
Il faut se méfier de certaines marques de vitamine C chimique. Certains ajoutent de la caféine. Il est donc évident que dans ce cas la vitamine C puisse vous empêcher de dormir.
Certains médicaments font baisser le taux de vitamine C dans l’organisme
La prise régulière de contraceptifs oraux, d’aspirine ou d’anti-inflammatoires peut faire diminuer le taux sanguin de vitamine C. La prise de suppléments peut alors s’avérer grandement nécessaire.
Vitamine C : faut-il craindre l’apparition de calculs rénaux
La vitamine C est transformée dans le corps en acide oxalique.
Les calculs rénaux sont formés d’oxalate de calcium. C’est ainsi que des auteurs ont pu suggérer que le risque de calcul était directement lié à la quantité d’acide oxalique excrétée et donc la quantité d’acide ascorbique consommée.
Il faut savoir par exemple qu’un individu sain, qui ne consomme pas forcément de vitamine C sous forme de suppléments, produit environ 25 à 50 mg d’oxolate par jour, dont 35 à 50 % sont issus de la consommation en vitamine C en provenance de la seule alimentation.
Les chercheurs ont pu démontrer que jusqu’à 5 g de vitamine C (en supplémentation) par jour, le taux de production d’oxolate par le corps restait inchangé et qu’il faut administrer au moins 9 g/j pour élever ce taux.
En clair, cela veut dire que la vitamine C n’est absolument pas en cause dans la formation de calculs rénaux, lorsque la prise quotidienne est en-dessous de 9 g/jour.
Ce point est particulièrement intéressant pour les personnes qui pourraient être sujet à des problèmes rénaux.
Par contre, il y a des individus sujets à une hyperoxalurie qui ont dans leurs urines des taux d’oxolates de l’ordre de 500, 700 ou 1000 mg et ceci même s’ils ne consomment pas des compléments de vitamine C.
Il y a environ 5 % de femmes et 10 % d’hommes qui auront au moins un calcul rénal au cours de leur vie… avec ou sans vitamine C.
(source : guide des vitamines, page 245)