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Ombeline et Gaiane.
Au-delà des Voyances
Bonjour chers voyageurs et bienvenus en Ésotérie,
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Univers divinatoires, ésotériques et spirituels, capacités diverses, mondes subtils, anges, magnétisme/énergies/chakras, voyages astraux, rêves, découvertes, mystères, mythes et légendes du monde et bien d'autres univers à découvrir…
Ahhhhhhh ce "fameux chat noir" qui fut, au fil des siècles et qui l'est encore aujourd'hui, l'une des superstitions les plus redoutées qui persistent et traversent les époques !!!
Il en inspira des légendes et des écrits (écrivains, poètes et illustrateurs) !
Ehhhhh oui, si le chat noir a fait couler tant d’encre, c’est bien parce qu’il est fascinant.
De nombreux auteurs ont vanté les mérites des chats et raconté leur passion pour ces derniers ; Colette, Pierre Loti ou Doris Lessing à qui on vient d’attribuer un Prix Nobel de littérature, pour les plus célèbres.
- D. Lessing raconte dans son livre « les chats en particuliers » son amour pour ses deux chattes dont l’une est noire : « Quand elle somnole, les yeux mi-clos, elle devient ce qu’elle est vraiment, quand la maternité ne la pousse pas à un excès de dévotion. Une belle petite bête saine, toute noire, avec un noble profil incurvé et distant. Chatte des ombres ! Chatte plutonique ! Chatte d’alchimiste ! Chatte de minuit ! Mais la chatte noire ne s’intéresse pas aux compliments, aujourd’hui, elle ne veut pas qu’on la dérange. Je lui caresse le dos ; elle se redresse légèrement. Elle émet un vague ronronnement par politesse à l’égard de l’étrangère que je suis puis fixe son regard sur l’infini, plongée dans l’univers qui se dissimule derrière ses yeux jaunes. » Les Chats en particuliers de Doris Lessing.
- Pierre Loti, un fervent admirateur des chats, avait, dit-on, peur des chats noirs et aurait refusé de dormir sous le même toit qu’un chat noir ; cependant, lui aussi est tombé sous le charme « maléfique » des chats noirs car il s’est attaché à l’un d’eux qu’il a ramené d’Istanbul sur le contre-torpilleur « Vautour » jusqu’à Rochefort, dans sa maison. C’était un magnifique chat angora noir qu’il a adopté et nommé Pamouk et avec lequel il a posé pour une photo.
- Colette, grande admiratrice des chats, a aimé aussi les chats noirs au point de les faire parler :
« Noir dans le noir. Plus noir que le noir… Je n’ai pas besoin, pour disparaître, de me cacher ; je cesse seulement d’exister, et j’éteins mes phares. Mais je fais mieux encore ; je dépose mes deux phares d’or au ras du tapis, flottant dans l’air, visibles et insaisissables, et je m’en vais à mes affaires… C’est de la magie ? Mais, bien sûr. Croyez-vous qu’on soit noir à ce point, sans être sorcier ? »
Ou encore, ces paroles de chat noir :
"Je suis le Diable. Le diable. Personne n'en doit douter. Il n'y a qu'à me voir, d'ailleurs. Regardez-moi, si vous l'osez ! Noir, d'un noir roussi par les feux de la géhenne. Les yeux verts poison, veinés de brun, comme le fleur de la jusquiame. J'ai des cornes de poils blancs, raides, qui fusent hors de mes oreilles, et des griffes, des griffes, des griffes. Combien de griffes ? Je ne sais pas,.cent mille peut-être. J'ai une queue plantée de travers, maigre, mobile, ilmpérieuse, expressive - pour ne pas dire diabolique. Je suis le diable et non un simple chat". Extrait de Chats de Colette.
Ainsi que nous le dit Marie-Sophie Bazin (dans son article dans 30 Millions d’amis de Mars 2007) le Bombay « fait mentir tous ceux qui pensent encore que les chats noirs portent malheur ». Conçu pour ressembler à une panthère noire, le Bombay est « plutôt pépère que panthère » (sic). Pot de colle et intelligent puisqu’il est capable de marcher sur un tapis roulant à votre rythme, de rapporter une balle comme un petit chien, de jouer à cache-cache.
Malgré leur grand succès, les Bombay sont encore rares en France ; serions-nous encore superstitieux ?
Bibliographie : « Une histoire du Chat »de l'Antiquité à nos jours par Laurence Bobis Editions Fayard « Vie de deux chattes » de Pierre Loti chez Pardès, collection « Eden » « Les chats en particulier » de Doris Lessing (livre de poche) « Chats & compagnie » chez Solar « Larousse du chat », collection Découvrir
Histoire et origines des superstitions autour du chat noir:
Tantôt incarnation du diable tantôt ami des sorcières, il fut victime des croyances populaires, passant de maléfique à porte-bonheur, le chat noir connut bien des mésaventures! Bien que réhabilité, le chat noir divise encore son public : certains l'adorent, d'autres en ont peur… une chose est sûre, croiser son chemin ne laisse jamais indifférent !
Bien avant l'époque du Moyen Âge, le chat fut associé à la sorcière. Avant la création du monde, il existait ! Selon une légende ancienne, une déesse de l'obscurité nommée Diane aima Lucifer qui possédait un chat. Diane et Lucifer eut une fille, Aradia. Lucifer envoya sa fille et son chat sur la terre pour enseigner aux hommes la magie noire. Ce fut l'origine du début de la relation entre le chat et la sorcellerie.
De même, dans l’ère pré-chrétienne, le panthéon nordique adorait la déesse Frigga (ou Freyja), devenue sorcière, qui se déplaçait dans un char tiré par des chats.
Pour ce qui est de sa couleur, la peur du noir remonte à des millénaires. Elle est née en Égypte pharaonique, où cette couleur était associée à l'image du deuil par référence aux envahisseurs éthiopiens qui avaient la peau foncée et qui, pour les Egyptiens était le Diable incarné. La couleur noire était également associée à Seth, la divinité du mal, et le chat noir faisait déjà l'objet d'une grande aversion.
Cet animal, domestiqué en Égypte vers 3000 av. J.C, fut longtemps adoré, divinisé, édifié et protégé (dans de nombreux pays de l'Antiquité mais particulièrement en Egypte où celui qui blessait ou tuait un chat était puni de la peine de mort) et donc à cette époque voir un chat traverser le chemin devant soi était plutôt de bon augure. Aussi notons que cette divination profonde des Egyptiens pour les chats trouva notamment sa source dans leurs yeux qui, réfléchissant la lumière la nuit, symbolisaient pour les Egyptiens le pouvoir de Râ, le dieu Soleil.
Lorsque les Grecs découvrirent cet animal, ils lui attribuèrent le nom de galê. Les Romains l’appelaient felis (pensez à félin, félidé, etc.) ou cattus, issu du latin cattire, "guetter".
Certaines légions romaines arboraient même l’effigie de cet animal sur leur bannière, symbolisant l’indépendance. Le poète grec Aristophane (Ve siècle av. JC) cite, lui, le fructueux commerce du chat au marché d'Athènes.
Les chats se propagèrent dans toute l’Europe au cours des conquêtes romaines, évinçant les genettes, ancêtres du chat en Europe, aujourd'hui en voie d'extinction.
Il fallut attendre le IVe siècle après J.C. et la disparition des cultes païens pour que cet animal soit ramené à son rôle de chasseur de vermine, et ce n’est qu’en 1175 que le mot chat passe dans la langue française. Il remplace alors cattus et autres termes latins. Remarquons que cattus est à l'origine du mot chat dans plusieurs langues : cat (en anglais), katze (en allemand), kat (en néerlandais) gato (en espagnol et en portugais), gatto (en italien).
La persécution du chat noir:
C'est toutefois aux alentours du XIIIe siècle que le chat est "officiellement" associé à la sorcellerie. Rappelons-nous que l'Église, afin de contrer au paganisme, amorce une campagne contre la sorcellerie, cette dernière se trouva donc en pleine lutte contre les sectes hérétiques (Cathares, Vaudois, Albigeois, Béguines, etc.) et vit apparaître de nombreuses sectes pratiquant sorcellerie, magie noire et satanisme.
Or, dans les cérémonies de magie noire au moyen âge, le chat noir jouait un rôle particulier : il était la victime qu’on offrait en sacrifice au diable. Les adeptes du satanisme considéraient pour leur part que le diable s’incarnait en chat noir : l’animal était ainsi adoré par les disciples au cours des rituels.
C'est donc réellement à partir du Moyen-âge que la vindicte populaire, encouragée par l'Eglise, eût vite fait de transformer cet animal vénéré en suppôt de Satan, complice des sorcières. Le noir étant la couleur associée au Diable, les chats noirs en devinrent la vivante représentation et subirent le sort que l'on rêvait d'appliquer au Prince des ténèbres. Dans certaines régions, on pensait que sorcières et jeteuses de sort avaient le pouvoir de se métamorphoser en chat lors des Sabbats, et tout particulièrement à Mardi Gras où ils s'attroupaient pour venir saluer leur Maître diabolique. Sorciers et sorcières étaient donc associés au chat noir. Les sorcières s’entouraient de chats et prétendaient partager avec leur animal les pouvoirs que leur accordait le diable (une croyance voulait que la sorcière soit capable de se transformer en chat neuf fois). Sorciers et sorcières se réunissaient lors des "sabbats", des cérémonies nocturnes présidées par le démon, incarné en grand chat noir. Des orgies y avaient lieu ; des enfants y étaient amenés et utilisés pour les rituels.
Au-delà des frontières françaises, en Écosse, se pratiquait le rituel du "taghairm" : on offrait au diable des chats noirs qu’on embrochait et faisait rôtir vivants. Attiré par les hurlements des malheureux, Satan apparaissait sous la forme d’un chat et exauçait les vœux des participants ...
Hérésies et cultes païens représentaient un danger pour le christianisme, la stabilité politique du Royaume et l’ordre social. Les sérieuses rumeurs d’enfants enlevés et sacrifiés au cours des rituels sataniques, les actes sacrilèges et blasphématoires commis par les sectes contre les symboles chrétiens et la foi chrétienne, ainsi que les liens tissés entre le paganisme et le personnage du chat, inquiétèrent la Couronne et l’Eglise. Ces dernières amorcèrent conjointement une campagne contre la sorcellerie, la magie noire et le satanisme.
En France, lors des fêtes de la Saint Jean, ce furent des centaines de chats qui s'entassèrent sur les feux de joie. Non contents d'exterminer cet animal, ses bourreaux rivalisaient de trouvailles odieuses pour la mise à mort : Tortures, pendaisons, démembrements n'étaient que le prélude à une mort lente et douloureuse. On trouve dans les récits de l'époque de nombreux témoignages de ce genre d'exécutions. Chats enterrés vivants, bouillis dans des chaudrons ou brûlés sur des bûchers.
Récemment, lors de travaux dans le château de Saint-Germain (France), fût mise à jour une pierre de taille contenant le cadavre d'un chat parfaitement conservé. Selon la croyance en vigueur à cette époque (1547), un chat enfoui vivant dans les fondations d'un bâtiment en assurait la solidité et la durabilité ! Il fallût attendre le 18ème siècle pour que disparaissent ces pratiques et pour que le chat retrouve peu à peu grâce aux yeux de ses contemporains. On pris même l'habitude de croire que la présence de ce compagnon assurait le bonheur et l'harmonie dans une maison.
L'Inquisition dépeint donc le la sorcière comme un être solitaire et asocial. Plusieurs vieilles femmes seules, ayant un chat pour animal de compagnie, sont des boucs émissaires tout choisis! Des milliers de femmes innocentes sont ainsi torturées, brûlées ou noyées… avec leur chat, noir de préférence.
A partir de 1229, avec l’assentiment de la Couronne, la lutte de l’Église contre les sectes prend la forme de l’Inquisition, un tribunal organisé par le pape Grégoire IX. Des inquisiteurs étaient chargés d'enquêter, de constater l’hérésie, puis de convertir l’éventuel coupable. En cas d’échec, le coupable était remis aux autorité civiles qui décidaient du sort de celui-ci.
C’est ainsi que débuta dans toute l’Europe ce qu’on a appelé plus tard La chasse aux sorcières, une appellation réductrice qui, en réalité, englobait toutes les sectes, y compris les sectes hérétiques. En effet, de nombreux hérétiques, telles les Béguines, pratiquaient au grand jour des mœurs sexuelles scandaleuses impliquant souvent des enfants. D’autres, comme les Vaudois, s’adonnaient à la sorcellerie.
Sorcellerie et chats noirs enflammèrent, pendant très longtemps, l’imagination d’une partie de la population qui se mit à répandre les croyances les plus folles, lesquelles échappèrent bientôt à tout contrôle et donnèrent lieu à de cruels abus. Ainsi en France, des milliers de chats, noirs et autres, étaient brûlés chaque mois jusqu'à ce que Louis XIII mît un terme à cette pratique barbare.
En 1233, toute personne accueillant un chat noir sous leur toit risquait donc le bûcher… à moins que le chat "noir" ait au jabot une petite touffe de poils blancs appelée "marque de l'ange" ou "doigt de Dieu", alors chat et propriétaire étaient éventuellement épargnés.
Mais contrairement à la croyance que le chat noir était le familier des sorcières, il semblerait que les "vraies" sorcières lui préféraient le chat "Tabby" ! Le chat noir était donc considéré comme la réincarnation du diable ou de la sorcière car, une autre croyance voulait que celle-ci soit capable de se transformer en chat. Ce pouvoir était toutefois limité à neuf transformations, d'où l'expression qu'un chat possède neuf vies.
Dans l'esprit populaire, les dents du chat noir étaient venimeuses, sa chair empoisonnée, ses poils mortels, si vous en avaliez quelques uns. Et que dire de ses yeux "chargés d'étincelles" que le plus malin des hommes ne parvient pas à sonder.
Il faut dire que l'activité nocturne du chat renforce les suspicions… Outre les supplices affreux infligés à nos pauvres petites bêtes, on leur a causé bien d'autres misères. Entre autres, on a longtemps ferré les chats pour éviter qu'ils surprennent dans la nuit. N'est-ce pas que rencontrer un chat noir à minuit, c'est Satan en personne qui vient vous acheter votre âme! Et lors de funérailles, la rencontre avec un chat noir était encore plus néfaste puisqu'elle présageait la mort imminente d'une personne du cortège. Pour contrer la malédiction, le cortège changeait d'itinéraire pour se rendre au cimetière!
Même encore aujourd'hui, le fait de croiser un chat noir est une superstition aussi indéracinable que de passer sous une échelle ou de renverser du sel à table.
Le chat noir, mystérieux et doté de pouvoirs étranges, doit également son malheur à ses vertus de guérisseur. Autrefois, on vantait les mérites de la peau de chat noir contre les rhumatismes. Et pour se remettre d'une mauvaise chute, un seul remède: trancher la queue d'un chat noir et en sucer le sang!
En l’absence de son prédateur naturel, la vermine proliféra dans toutes les villes du royaume. Rats et souris grouillaient dans Paris et les grandes villes de France, ce qui permit, pense-t-on, la prolifération de vastes épidémies telles que la peste. Les fermiers qui avaient conservé des chats dans les campagnes s'en sortaient généralement indemnes, les chats ayant tenu les rats à l’écart.
Contrairement à la croyance populaire, la chasse aux sorcières atteint son apogée non pas au moyen âge mais vers la fin du XVIe siècle. Elle a été la résultante de nombreux procès organisés pendant plus de 300 ans, particulièrement en Europe du nord. Chose curieuse, ce phénomène, qui n’eut eut lieu qu’en Europe, s’épuisa brusquement et simultanément au début du XVIIe siècle dans toute l’Europe.
Si la crainte du chat noir a survécu jusqu’à nos jours, elle s’est fortement affaiblie. Ainsi au Royaume-Uni, le chat noir porte bonheur depuis … la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo, en 1815 ! Une légende britannique raconte en effet que Napoléon, qui était très superstitieux, aurait croisé un chat noir juste avant la bataille. Ce serait pour cette raison que le chat noir porte malheur aux Français et bonheur aux Anglais ...
Quand on voit le nombre de siècles pendant lesquels des chats noirs furent sacrifiés dans de nombreux pays d'Europe, il est surprenant de constater que le gène de la couleur noire a survécu ... A moins que les chats ne possèdent effectivement neuf vies !
A l'inverse, le chat noir porterait-il bonheur ?
Toutefois, il faut reconnaître que le chat noir peut aussi porter bonheur ou être un pourvoyeur de richesses. En Basse-Bretagne, si votre chat noir a quelques poils blancs, il suffit d'en arracher un (sans se faire griffer!) pour connaître la fortune!
Dans le Bourbonnais, les soirs de pleine lune, un chatte noire peut vous offrir une bourse pleine d'or.
Pour les anti-chasses, sachez que dans les Vosges, on pensait que la patte gauche d’un chat noir, enfouie dans la gibecière d’un chasseur, l’empêche de bien viser !.
Pensez-vous vraiment que nos chatons Bombay si craquants pourraient nous porter malheur ? Impossible, car même pour les plus superstitieux, seul le chat noir inconnu qui croise notre chemin, pourrait porter malheur mais jamais le chat de la maison !
Malgré les différents rôles que le chat a joué dans les traditions populaires, son aspect maléfique est retenu. Encore aujourd'hui, n'est-il pas associé à l'Halloween et aux sorcières des livres de contes. Il faut avouer cependant que les chats noirs d'aujourd'hui sont tout à fait bénins.
Mais les mauvaises réputations ont la peau dure et, de nos jours, combien de gens frémissent encore en croisant la route d'un chat noir ?..
Les superstitions:
Chaque pays attribue au chat une relation plus ou moins forte avec le monde du paranormal et du mystérieux. La croyance populaire lui prête encore de biens étranges pouvoirs :
* En Allemagne : Un chat qui se lave les oreilles annonce l'arrivée prochaine de visiteurs. * En Angleterre : Un chat qui dort ramassé sur ses pattes est signe d'un hiver rigoureux. * Au Cambodge : Une chatte tricolore dans un foyer y garantit le bonheur. * En Écosse : Un chat noir errant venant se réfugier sur la véranda apporte la prospérité dans la maison. * Aux Etats-Unis : Un chat blanc en rêve est le signe imminent de la chance. * En France : Un chat noir qui traverse la rue devant soi annonce un malheur. La traversés d'un cours d'eau avec un chat dans les bras éloigne la chance. Un chat errant qui élit domicile dans un foyer y apporte la félicité. * En Irlande : - Dix-Sept ans de malchance pour celui qui tue un chat, même accidentellement. * En Italie : - Un chat qui éternue assure la chance à ceux qui l'ont entendu.
Les Légendes:
Le chat est sans conteste l'un des animaux ayant généré le plus de récits extraordinaires et de légendes diverses, tous pays et toutes civilisations confondus.
On raconte, entre autres, qu'après le déluge l'Arche de Noé fût envahie par les rats. Ne sachant comment s'en débarrasser, Noé alla voir le Lion, roi des animaux, pour lui demander aide et conseil. Celui-ci éternua et c'est de son nez que sortit le premier couple de chats.
Une autre légende veut que, durant le Déluge, un singe qui s'ennuyait eût l'idée de courtiser une lionne. De leurs amours naquît le premier couple de chats.
En Grèce, où le dieu Phébus avait crée le lion pour effrayer sa soeur Artémis, ce fût cette dernière qui à son tour inventa le chat pour se moquer du gros félin. En Egypte, Isis se transforma en chat pour échapper à Anubis, Dieu des morts. Toujours en Egypte, on raconte que le roi de Perse Cambyse II distribua des chats à ses soldats du premier rang, avant l'assaut contre les Egyptiens du Port de Péluse. Ces derniers, pour ne pas avoir à tuer ces chats, se rendirent sans combattre.
Quelques Expressions:
En France : Quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Donner sa langue au chat. Chat échaudé craint l'eau froide. La nuit tous les chats sont gris. A bon chat, bon rat. Il faut appeler un chat un chat. S'entendre comme chien et chat. Avoir un chat dans la gorge. Etre comme les chats qui retombent toujours sur leurs pattes. Il n'y a pas de quoi fouetter le chat. Il n'y a pas un chat. Au Canada : Payer en chats et en rats. Avoir une mine de chat fâché. Etre propre comme l'écuelle à chat. Avoir un oeil à la poêle et l'autre au chat. Etre debout avant que les chats soient chaussés. Laisser aller le chat au fromage. Aller comme un chat maigre. Bailler le chat par les pattes. Jeter le chat aux jambes de quelqu'un. Avoir été au trépassement d'un chat.
Sources: infinit.net, chatsdumonde.com, Lanas blog, chat-bombay.com