Voici venir un temps de dualité car le gel nocturne alterne avec la chaleur diurne.

Ces forces contradictoires s’affrontent pacifiquement pour ramollir les mottes de terre qui s’effritent lentement.

L’air sent bon le printemps, avec le rallongement notable des jours, il y a une promesse de vie que l’on a envie d’exploiter…

Le Poissons a de l’intuition, mais il ne s’en rend pas toujours compte ... c’est qu’il en a trop !

Il baigne dans son intuition ( la logique est cristalline, l’intuition est liquide !)

Quand il en prend conscience, il peut être tenté d’en fait un peu trop, comme Victor Hugo qui soutint de longues conversations avec les esprits sur une petite île anglo-normande.

Le Poisson est indécis ; il se complaît exagérément à composer des préludes comme Chopin.

Le flux l’emporte, le reflux le ramène.

Le Poisson est le commencement et la fin, l’infini et l’indéfini, il ne sait pas très bien s’il se dilate ou s’il se dissout… Il se perd en lui-même.

Le Poisson vit dans l’océan, c’est à dire dans l’immensité ; Neptune, son maître est une grosse planète un peu nébuleuse ; on est resté très longtemps sans découvrir où elle se trouvait mais tous les calculs prouvaient que son existence était nécessaire au bon fonctionnement du système solaire.

Le Poissons a besoin d’espace qu’il puisse observer à la lunette marine ou astronomique… s’il ne s’évanouit pas dans ce qu’il observe, il lui arrive d’en tirer d’importantes conclusions comme Copernic ou Einstein.

Souvent, le Poissons varie, il prend des virages à trente, quatre vingt dix ou même cent quatre vingt degrés.

Sait-il seulement où il veut aller ?

Oui . Il veut aller dans plusieurs directions à la fois.

On aura remarqué que le Poisson prend un « s » au singulier .

La tradition le représente sous la forme de deux poissons tête-bêche … Personne sauf peut-être certains psychanalystes ne songerait à s’appesantir là-dessus.

Certains Poissons doués réussissent le prodige de se laisser entraîner par le courant tout en le remontant. … C’est mystique !