C'est avec grand plaisir que "Au-delà des Voyances" vous y accueille !
Prenez donc plaisir à explorer notre vaste monde mais pour ce qui est de ses "contrées secrètes", il vous faudra vous déclarer comme Ésotérien(ne) afin de les voir ET d'y avoir accès ; en effet, actuellement, vous ne pouvez observer qu'un panel amoindri des contrées ésotériennes, inscrivez-vous et elles vous apparaîtront comme par enchantement, devenez Ésotérien(ne) et vous pourrez en franchir leurs frontières…
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Très belle visite et belle découverte,
Et au plaisir de vous lire et d'échanger avec vous…
Ombeline et Gaiane.
Au-delà des Voyances
Bonjour chers voyageurs et bienvenus en Ésotérie,
C'est avec grand plaisir que "Au-delà des Voyances" vous y accueille !
Prenez donc plaisir à explorer notre vaste monde mais pour ce qui est de ses "contrées secrètes", il vous faudra vous déclarer comme Ésotérien(ne) afin de les voir ET d'y avoir accès ; en effet, actuellement, vous ne pouvez observer qu'un panel amoindri des contrées ésotériennes, inscrivez-vous et elles vous apparaîtront comme par enchantement, devenez Ésotérien(ne) et vous pourrez en franchir leurs frontières…
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Univers divinatoires, ésotériques et spirituels, capacités diverses, mondes subtils, anges, magnétisme/énergies/chakras, voyages astraux, rêves, découvertes, mystères, mythes et légendes du monde et bien d'autres univers à découvrir…
Plus d’une centaines de dessins et de formes géométriques ornent un des déserts les plus arides de notre planète. Certains d’une dimension aussi grande que trois terrains de football. Ces géoglyphes furent exécutées par une civilisation pré-incas appelée Nazca. Si leur datation et leur conception ne sont plus sujet à caution, leur signification reste encore aujourd’hui un de plus grands mystères de l’humanité.
On sait que certains conquistadores avaient déjà découvert ces lignes, puisque certain témoignages de l’époque parlaient déjà des formes étranges tracées sur le sol. C’est véritablement en 1926 qu’un aviateur péruvien les survole un peu par hasard. Même s’il en fit état, cette découverte tomba vite dans l’oubli jusqu’en 1939, date à laquelle Paul Kosok, un savant américain décide de faire des clichés et tente de les répertorier. Seulement la tâche est ardue, puisqu’il en recense près de 300. Cela va du petit dessin de 5m à de gigantesques lignes de plusieurs kilomètres.
Le site
Le site des géoglyphes de Nazca se situe à 400km au sud de la capitale du Pérou, Lima. Toutes les lignes se trouvent dans un désert extrêmement aride, qui ne reçoit pas plus de 30ml d’eau par année. Le site couvre approximativement 450km carré.
Les formes et dessins
Le problème se situe dans la grande variété des dessins (environ 300). On trouve sur le site aussi bien des dessins figuratifs, comme l'araignée, le singe, le héron, le colibri, etc., que des dessins totalement abstraits composés d'une grande diversité de formes, dont certains comportent jusqu'à 365 angles alors que d'autres n'en contiennent aucun. Bien que les géoglyphes d'animaux attirent l'attention, ils sont en fait recouverts par d'énormes trapézoïdes. Vues dans leur ensemble, les lignes de Nazca semblent être un fouillis, dispersé apparemment au hasard sur la plaine, se croisant et créant des intersections sans raison apparente.
Grâce aux vestiges découverts sur le site, il a été possible de dater ces dessins. En fait, ils ont été créés par les Indiens Nazca qui ont vécu entre 500 av. J-C et 50 après J-C. On sait aussi que les dessins ont été faits avant les lignes géométriques, puisque celles-ci les coupent à plusieurs endroits.
Quand à leur conception, elle est relativement simple. Le sol du désert est un mélange de calcite, d’argile et de sable, recouvert d’une roche pleine d’oxyde de fer. Il suffit donc d’enlever la roche, de gratter un petit peu afin de laisser apparaître la couche désertique plus claire, et le tour est joué.
Alors vous me direz, mais comment ont-elles pu traverser les siècles ? Tout simplement, grâce à la faible pluviosité et au peu de vent qui balaie le désert. La chaleur du sol forme une sorte de coussin de protection, qui empêche les particules de se poser. Enfin qui dit zone désertique, dit peu d’habitations… ! Ca aide aussi !
Un travail d’orfèvre
Même si le procédé est simple, on ne peut rester indifférent au travail effectué. Car, pour arriver à tracer des lignes aussi droites et faire des dessins d’une telle qualité et d’une telle grandeur, les Nazcas devaient posséder un système de mesure extrêmement sophistiqué pour l’époque. De plus, ils devaient avoir une patience et un physique à toute épreuve. Le plus incroyable dans tout ça, c’est les lignes qui traversent des ravins et des petits monts et qui suivent un tracé parfait, ce qui est quasi impossible à réaliser sans avoir une vue en hauteur.
Aujourd’hui encore, la signification reste un mystère et sujet à controverses. Plusieurs hypothèses ont été avancées, mais aucune n’a pu être prouvée.
La première hypothèse émane de Paul Kosok, l’homme qui les découvertes. Pour lui, il semble qu’elles constituent un gigantesque livre d’astronomie. Il avait en effet remarqué que certaines lignes étaient en parallèle avec les rayons solaires lors des solstices et des équinoxes, et qu’elles se dirigeaient tout droit sur des dessins.
La mathématicienne allemande Maria Reich, qui a passé la grande partie de son existence à comprendre et protéger ce patrimoine culturel, estime que ces lignes furent destinées aux Dieux afin qu’ils assistent les concepteurs dans leur activités de pêches, d’agriculture ou dans leur vie en général. Le symbole du singe représentant la Grande Ourse, qui pour les anciens indiens, était le dieu de la pluie. Les lignes étant les moments clés de l’année pour la planification agricole.
En 1973, le Dr. Gérard Hawkins a étudié plus d’une centaine de lignes et est arrivé à la conclusion que seulement 20% d’entre elles n’avaient aucune orientation astronomique. Ceci ne pouvait être uniquement dû au hasard. Cette étude fut confirmée en 1982 par un autre scientifique Anthony Aveni. De plus, pour ceux-ci, la théorie de Maria Reich n’explique pas les différentes largeurs et longueurs de ces lignes.
Autre hypothèse envisagée, celle d’un repaire d’un système d’irrigation souterrain. Car effectivement certaines lignes tracées se trouvent sur des poches d’eaux souterraines. Seulement cette théorie se heurte à la signification des dessins et à l’absence de poches sous la majorité des lignes.
Enfin comme dans chaque cas d’inexpliqué, on retrouve bien évidemment la théorie des pistes d’atterrissage pour les visiteurs venus de l’espace. Emise par le Suisse Erich Von Däniken en 1969, cette hypothèse n’explique pas les dessins et se heurte à un problème plutôt ennuyeux pour les petits hommes verts. Comment atterrir sur des pistes qui sont entrecoupées de petits ravins. De plus pour se poser, nos voyageurs de l’espace, au bénéfice d’une technologie bien supérieure, n’auraient certainement pas besoin de pistes d’atterrissage.
On sait que les dessins ont été exécutés bien avant les lignes. Partant de cette déduction, il est possible de penser que ces fresques ont bel et bien été créées par rapport aux constellations, qui représentaient des divinités aux yeux des indiens Nazca. Mais quelques siècles plus tard face aux ravages de la sécheresse et probablement à l’absence d’aide des Dieux, les habitants ont découvert que, suivant la position du soleil et de la lune, ils avaient des repaires pour certaines périodes clés de l’année. Afin de se souvenir durablement de ces repaires, ils décidèrent de tracer des lignes parallèlement à la position des astres. Suffisamment longues pour être vues depuis certains points stratégiques. La largeur et les triangles pourraient s’expliquer par la déviance des années bissextiles ou par un point de repaire de début et de fin pour une éventuelle récolte ou semence. Bien entendu cette théorie n’en est qu’une parmi tant d’autres, mais elle a le mérite d’expliquer les dessins et les lignes.
Des études ont confirmé que la période la plus ancienne de Nazca était en effet la plus avancée. Plusieurs des lignes convergent vers des montagnes, puisque c'est une tendance humaine normale de piloter un avion vers un point de référence sur l'horizon. Les lignes se croisent parfois parfaitement dans de profonds ravins, c'est impossible à réaliser sans avion. Donc une question se pose : est-ce que les Nazcas avaient-ils déjà inventé un système d’élévation dans les airs ? Un style ballon qui aurait pu s’envoler grâce à l’air chaud du désert. Rien n’est moins sur !
Quoi qu’il en soit, le mystère de ces géoglyphes reste aujourd’hui entier. Et heureusement pour l’humanité, le site est dorénavant protégé, faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Tant mieux, quand on pense qu’il est déjà traversé par l’autoroute panaméricaine et qu’il fut piétiné par des hordes de touristes et de chercheurs à la sauvette, qui n’avaient pas vraiment conscience de cet extraordinaire témoignage laissé par les indiens Nazca.