Le saviez vous ?
Bellis Perennis (pâquerette) à presque les mêmes vertus qu'Arnica Montana (arnica)!!
La macération de fleurs dans l’huile végétale soulage divers coups et traumatismes: entorse, foulure, rhumatisme, lumbago, courbature, torticolis. Elle soulage les dermatoses et aide la régénération de l’épiderme au niveau de vielles cicatrices. Cette macération permet d’extraire des composés naturels ayant la propriété de tonifier les vaisseaux sanguins tout en décongestionnant les zones œdémateuses. On lui prête également des vertus raffermissantes sur les tissus relâchés. Elle est largement utilisée dans les soins du buste, des seins et du contour du visage, les soins après-grossesse pour retrouver tonus et fermeté.
Peaux manquant d'élasticité et de fermeté
Suites de grossesse, relâchement cutané, peaux distendues
Peaux délicates
Peaux sujettes aux rougeurs
- Tonifiante, astringente, décongestionnante :
ce macérât huileux est reconnu pour resserrer les tissus cutanés. En effet, la Pâquerette tonifie les vaisseaux sanguins et participe également à la décongestion des liquides présents dans le corps. Ainsi, elle sera très utile en cas de vergetures, cicatrices, peau fatiguée en manque d'élasticité et de fermeté.
- Cicatrisante :
cette huile est utilisée contre les cicatrices, notamment contre les chéloïdes, ces cicatrices épaisses et boursouflées résultant d'une excroissance de la peau. Riche en acides gras insaturés et en polyphénols, ce macérât huileux permet de rendre la peau plus souple, moins dure et d'atténuer les cicatrices.
- Apaisante et réparatrice :
le macérât huileux de Pâquerette est riche en oméga 6, ce qui lui permet de régénérer le film hydrolipidique de la peau. Cette huile est apaisante, elle permet de maintenir l'élasticité de la peau. Elle peut s'utiliser sur le visage mais aussi sur l'ensemble du corps.
Modus operandi :
Cueillir les pâquerettes, enlever la tige. Les rincer si nécessaire, et bien les égoutter. Utiliser les fleurs fraîches ou les faire sécher sur un plateau (minimum une journée).
Stériliser un pot en verre – avec de l’alcool à 70° ou 90°.
Mettre les fleurs dans le pot désinfecté au 3/4 et les recouvrir de l'huile biologique choisie – jojoba, tournesol, amande douce, ou autre.
Fermer et secouer doucement pour bien mélanger et stimuler les principes actifs liposolubles des fleurs (qui vont imprégner l’huile).
Ré ouvrir légèrement le pot afin de laisser sortir l’humidité restante, le macérat doit pouvoir respirer. Il est possible de mettre un tissu épais à la place du couvercle maintenu à l’aide d’une ficelle.
Poser le pot environ un mois à la lumière, en remuant de temps en temps.
Filtrer alors le macérat, pour obtenir une huile pure, et la transvaser dans un flacon. Si vous utilisez des huiles qui s’oxydent facilement, il est conseillé de rajouter de la vitamine E.
Étiqueter avec la composition et la date du jour.
Peut se conserver 1 an en moyenne.
L'auteure préfère la version avec les fleurs séchées qui garantirait une absence de risques d’éventuelles moisissures, l’humidité étant l’éternel problème à gérer quand on fabrique des cosmétiques maison.
Ce macérat va également permettre de fabriquer un baume « tenseur ».
Recette du baume
Ingrédients
- 20 gr de macérat de pâquerettes
- 10 gr d’huile de coco
- 20 gr de beurre de karité
- 10 gr cire d’abeille
- 0,2% de vitamine E
- Alcool à 70° ou 90°
Matériel
- pot en verre
- bol en inox
- casserole (pour bain marie)
- maryse
Préparation
Désinfecter les ustensiles à l’aide de l’alcool, ainsi que le plan de travail.
Faire fondre la cire d’abeille au bain marie dans un petit bol en inox. Rajouter le beurre de karité, puis l’huile de coco. Une fois que tout est bien fondu et homogène, rajouter hors du feu le macérat de pâquerettes et la vitamine E, bien mélanger.
Transvaser dans un pot en verre stérilisé. Étiqueter avec la composition et la date du jour. Ce baume s’utilise sur tout le corps, mais particulièrement aux zones qui ont besoin d’être raffermies ! À refaire chaque année….
Et c'est parti il y a plus qu'à